jeudi 5 juillet 2007 par Notre Voie

Afin de lui témoigner sa compassion à la suite de l'attentat qui l'a visé la semaine dernière, la direction du FPI s'est rendue à Bouaké, auprès de Soro Guillaume. La charge émotive entre les anciens amis et camarades était énorme. Vive émotion, hier , à la résidence du Premier ministre Guillaume Soro, à Bouaké. Etreintes fortes, chaudes poignées de mains, remémoration d'instants forts vécus par le passé, ont marqué la rencontre entre le FPI et le Premier ministre Guillaume Soro. Le maire Guédé Zadi, les députés Bamba Masséni, Marie-Odette Lorougnon et Yao Yao Jules qui ont partagé des moments intenses avec Guillaume Soro lors de la chasse contre la FESCI lancée en son temps par Bédié, ont eu droit à des mots de reconnaissance. Il y a surtout les anciens militants de ce syndicat, notamment Damana Pickass et Doukouré Jean Alexis. Ce dernier a été le délégué d'amphi de Guillaume Soro durant trois ans, alors que le premier a été un de ses fidèles ompagnons. Autant de souvenirs que le Premier ministre, citant chacun par son petit nom, a rappelé à tous. Nous sommes amis. Sur le plan personnel, rien ne nous sépare?, a dit Soro. Communion totale à donner la chair de poule et faire couler des larmes. Venue témoigner au Premier ministre sa compassion à la suite de la tentative d'assassinat dont il a été victime, une délégation du FPI forte d'environ 40 personnes et conduite par M. Syvain Miaka Ouretto, secrétaire général du parti, a effectué le déplacement à Bouaké. A l'entrée de la ville, de nombreux militants les attendaient avec des chants et des danses, les deux doigts en l'air, en signe du V de la victoire. Ainsi donc, c'est plus de cent personnes qui se sont rendues chez le Premier ministre après une escale au siège du MPCI où ils ont été reçus par le ministre Koné Messemba. Du fait des nombreuses visites qu'il reçoit depuis l'attentat manqué, la cour de Soro Guillaume est encombrée de bâches et de chaises. La délégation du parti au pouvoir a occupé trois grandes bâches. Nous ne sommes pas surpris de cette mobilisation. Depuis l'extérieur où il se trouvait, le Premier ministre Affi N'Guessan nous a joints. Et, dès son arrivée, il nous a annoncé qu'une délégation se mettait en route?, a indiqué Konaté Sidiki. Justifiant le déplacement, Miaka Ouretto a indiqué que le FPI est venu pour manifester sa solidarité au Premier ministre. Nous voulons vous traduire nos sentiments profonds de solidarité, notre compassion et toutes nos condoléances. Vous avez perdu des collaborateurs, des amis. Nous comprenons votre affliction et votre peine, mais nous voulons vous dire que nous sommes avec vous?, a-t-il dit, avant de louer le courage de Guillaume Soro qui ne s'est pas enfui, mais a tenu à ce que la mission pour laquelle il était venu se fasse normalement. Cela mérite d'être salué, nous le saluons et nous vous assurons de notre disponibilité et de notre engagement total. Nous savons que vous vous donnerez les moyens de conduire l'enquête pour dévoiler les ennemis de la paix. Pour sa part, le FPI ne reculera pas. Nous nous sommes engagés de façon sincère pour aller à la paix?, a-t-il poursuivi. Il en a profité pour présenter officiellement Mme Marie Odette Lorougnon et Ahoutou Konan, respectivement secrétaire nationale chargée de la région de la Vallée du Bandama et Directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo dans le département de Bouaké. La réponse de Soro Guillaume sera claire et sans ambages. Je voudrais vous parler avec le c?ur, car je n'ai croisé et vu que des visages amis. Je voudrais vous saluer sincèrement et vous demander de transmettre mes remerciements au président de votre parti . Après avoir raconté les circonstances de l'attaque, il a martelé : J'ai survécu. Il faut que le processus survive. Il doit continuer. J'ai appelé le président de la République et j'ai dit : on continue, nous devons aller à la paix?. Il n'y a pas d'autre alternative que de réaliser la paix par nous- mêmes?. Invitant les Ivoiriens à se mettre au-dessus des sectes politiques pour aller à la paix, il s'est dit heureux que le chef de l'Etat lui ait dit qu'il n'entend pas reculer. C'est pourquoi, dès la semaine prochaine, je serai à Abidjan pour un conseil des ministres. Nous allons dire aux Ivoiriens que le processus continue. Il ne faut pas que cet attentat, qui avait pour objectif de nous éloigner de notre but, ait raison de nous. Je maintiens l'organisation du bûcher symbolique. Je le maintiens. Nous avions invité quatre chefs d'Etat. Maintenant, je vais en inviter huit pour que leurs avions atterrissent et repartent afin d'exorciser cet attentat?. Selon lui, cet attentat a été perpétré parce que ses auteurs ne le connaissent pas et pensent pouvoir lui faire peur, l'intimider. Connaissant l'opinion du FPI sur les commissions d'enquête internationales, il a demandé à ses hôtes d'accepter une telle commission car il a déjà demandé au ministre de la Justice de créer la commission nationale. Nous savons déjà qui est le responsable de ce coup. Mais si je parle maintenant, on dira que j'accuse. Alors, il faut que la Côte d'Ivoire enquête, que l'ONU enquête pour qu'on voie?. Enfin, Guillaume Soro a dit que pour lui, l'accord de Ouaga est bon. C'est le seul accord qui ait permis aux Ivoiriens de se mettre ensemble, de parler et de se fréquenter. Il a permis aux patriotes de venir à Bouaké. Nous savons maintenant que c'est ensemble que nous devons ramener la paix. Si nous restons solidaires, nous pouvons réussir?, a-t-il martelé. Il a ensuite invité les partis politiques à se parler comme lui-même le fait avec le président Gbagbo. Si vous ne vous parlez pas, vous les partis politiques, en tout cas le président et moi, nous nous parlons?, a-t-il conclu. Après la rencontre, la délégation du FPI s'est rendue au domicile du chef de terre de Nimbo. Ensuite, Miaka Ouretto et ses camarades ont rencontré de nombreux militants réunis dans une grande salle au quartier Commerce.
Arrivée à Bouaké à 13h15, la délégation du FPI a bénéficié, durant tout son séjour, de la sollicitude du ministre Koné Messemba. Il a été à ses côtés partout où elle s'est rendue, avant de l'accompagner jusqu'à Djébonoua pour un chaleureux au revoir.
Paul D. Tayoro
(envoyé spécial)
Irrésistible saignée au RDR
Georges Coffie retourne au FPI
Un autre responsable de la direction du RDR vient de quitter ce parti. Hier, Georges Coffie a annoncé son départ du parti de Dramane Ouattara pour poser ses valises dans celui de Pascal Affi N'Guessan. Georges Coffie, jusque-là chargé de la Mobilisation, dit revenir au FPI, aux côtés de son frère Gbagbo?, n'en déplaise à tous ceux qui s'y opposent. Les raisons que l'ex-militant du RDR avance sont nombreuses et tiennent à l'ostracisme, à la pensée unique et à l'intolérance qu'il a vécus dans ce parti. Plusieurs autres départs sont annoncés après ceux de Kouamé oi Kouamé, Jean-Jacques Béchio, Bamba el Hadj, Moustapha Diaby, Zémogo Fofana et autres.
AVSVisite du FPI à Guillaume Soro
Retrouvailles pleines d'émotion
Afin de lui témoigner sa compassion à la suite de l'attentat dont il a été victime, la direction du FPI s'est rendue à Bouaké, auprès de Soro Guillaume. La charge émotive entre les anciens amis et camarades était énorme. Vive émotion, hier , à la résidence du Premier ministre Guillaume Soro, à Bouaké. Etreintes fortes, chaudes poignées de mains, remémoration d'instants forts vécus par le passé, ont marqué la rencontre entre le FPI et le Premier ministre Guillaume Soro. Le maire Guédé Zadi, les députés Bamba Masséni, Marie-Odette Lorougnon et Yao Yao Jules qui ont partagé des moments intenses avec Guillaume Soro lors de la chasse contre la FESCI lancée en son temps par Bédié, ont eu droit à des mots de reconnaissance. Il y a surtout les anciens militants de ce syndicat, notamment Damana Pickass et Doukouré Jean Alexis. Ce dernier a été le délégué d'amphi de Guillaume Soro durant trois ans, alors que le premier a été un de ses fidèles ompagnons. Autant de souvenirs que le Premier ministre, citant chacun par son petit nom, a rappelé à tous. Nous sommes amis. Sur le plan personnel, rien ne nous sépare?, a dit Soro. Communion totale à donner la chair de poule et faire couler des larmes. Venue témoigner au Premier ministre sa compassion à la suite de la tentative d'assassinat dont il a été victime, une délégation du FPI forte d'environ 40 personnes et conduite par M. Syvain Miaka Ouretto, secrétaire général du parti, a effectué le déplacement à Bouaké. A l'entrée de la ville, de nombreux militants les attendaient avec des chants et des danses, les deux doigts en l'air, en signe du V de la victoire. Ainsi donc, c'est plus de cent personnes qui se sont rendues chez le Premier ministre après une escale au siège du MPCI où ils ont été reçus par le ministre Koné Messemba. Du fait des nombreuses visites qu'il reçoit depuis l'attentat manqué, la cour de Soro Guillaume est encombrée de bâches et de chaises. La délégation du parti au pouvoir a occupé trois grandes bâches. Nous ne sommes pas surpris de cette mobilisation. Depuis l'extérieur où il se trouvait, le Premier ministre Affi N'Guessan nous a joints. Et, dès son arrivée, il nous a annoncé qu'une délégation se mettait en route?, a indiqué Konaté Sidiki. Justifiant le déplacement, Miaka Ouretto a indiqué que le FPI est venu pour manifester sa solidarité au Premier ministre. Nous voulons vous traduire nos sentiments profonds de solidarité, notre compassion et toutes nos condoléances. Vous avez perdu des collaborateurs, des amis. Nous comprenons votre affliction et votre peine, mais nous voulons vous dire que nous sommes avec vous?, a-t-il dit, avant de louer le courage de Guillaume Soro qui ne s'est pas enfui, mais a tenu à ce que la mission pour laquelle il était venu se fasse normalement. Cela mérite d'être salué, nous le saluons et nous vous assurons de notre disponibilité et de notre engagement total. Nous savons que vous vous donnerez les moyens de conduire l'enquête pour dévoiler les ennemis de la paix. Pour sa part, le FPI ne reculera pas. Nous nous sommes engagés de façon sincère pour aller à la paix?, a-t-il poursuivi. Il en a profité pour présenter officiellement Mme Marie Odette Lorougnon et Ahoutou Konan, respectivement secrétaire nationale chargée de la région de la Vallée du Bandama et Directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo dans le département de Bouaké. La réponse de Soro Guillaume sera claire et sans ambages. Je voudrais vous parler avec le c?ur, car je n'ai croisé et vu que des visages amis. Je voudrais vous saluer sincèrement et vous demander de transmettre mes remerciements au président de votre parti . Après avoir raconté les circonstances de l'attaque, il a martelé : J'ai survécu. Il faut que le processus survive. Il doit continuer. J'ai appelé le président de la République et j'ai dit : on continue, nous devons aller à la paix?. Il n'y a pas d'autre alternative que de réaliser la paix par nous- mêmes?. Invitant les Ivoiriens à se mettre au-dessus des sectes politiques pour aller à la paix, il s'est dit heureux que le chef de l'Etat lui ait dit qu'il n'entend pas reculer. C'est pourquoi, dès la semaine prochaine, je serai à Abidjan pour un conseil des ministres. Nous allons dire aux Ivoiriens que le processus continue. Il ne faut pas que cet attentat, qui avait pour objectif de nous éloigner de notre but, ait raison de nous. Je maintiens l'organisation du bûcher symbolique. Je le maintiens. Nous avions invité quatre chefs d'Etat. Maintenant, je vais en inviter huit pour que leurs avions atterrissent et repartent afin d'exorciser cet attentat?. Selon lui, cet attentat a été perpétré parce que ses auteurs ne le connaissent pas et pensent pouvoir lui faire peur, l'intimider. Connaissant l'opinion du FPI sur les commissions d'enquête internationales, il a demandé à ses hôtes d'accepter une telle commission car il a déjà demandé au ministre de la Justice de créer la commission nationale. Nous savons déjà qui est le responsable de ce coup. Mais si je parle maintenant, on dira que j'accuse. Alors, il faut que la Côte d'Ivoire enquête, que l'ONU enquête pour qu'on voie?. Enfin, Guillaume Soro a dit que pour lui, l'accord de Ouaga est bon. C'est le seul accord qui ait permis aux Ivoiriens de se mettre ensemble, de parler et de se fréquenter. Il a permis aux patriotes de venir à Bouaké. Nous savons maintenant que c'est ensemble que nous devons ramener la paix. Si nous restons solidaires, nous pouvons réussir?, a-t-il martelé. Il a ensuite invité les partis politiques à se parler comme lui-même le fait avec le président Gbagbo. Si vous ne vous parlez pas, vous les partis politiques, en tout cas le président et moi, nous nous parlons?, a-t-il conclu. Après la rencontre, la délégation du FPI s'est rendue au domicile du chef de terre de Nimbo. Ensuite, Miaka Ouretto et ses camarades ont rencontré de nombreux militants réunis dans une grande salle au quartier Commerce.
Arrivée à Bouaké à 13h15, la délégation du FPI a bénéficié, durant tout son séjour, de la sollicitude du ministre Koné Messemba. Il a été à ses côtés partout où elle s'est rendue, avant de l'accompagner jusqu'à Djébonoua pour un chaleureux au revoir.


Paul D. Tayoro(envoyé spécial)

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