jeudi 5 juillet 2007 par Notre Voie

Opération immobilière un fonctionnaire, un toit?
Le projet suspendu. De graves menaces planent sur l`opération un fonctionnaire, un tot? initiée par l`Union nationale des fonctionnaires de Côte d`Ivoire (UNAFOCI) que préside Zoma Bi Goua. Ces menaces qui risquent de mettre fin à cet ambitieux projet de construction de 100.000 logements sociaux tournent, selon Zoma Bi Goua autour du différend qui oppose l`UNAFOCI à son partenaire Stamvie, soupçonnée par les fonctionnaires de vouloir récupérer cette opération immobilière. C`est pourquoi le président de l`UNAFOCI a pris la décision hier, mercredi 4 juillet 2007, au cours d`un point de presse, qui a eu lieu au siège de l'Union à Yopougon, de suspendre jusqu`à nouvel ordre les précomptes de ses adhérents. Il a également suspendu sur toute l`étendue du territoire national, toute autre souscription par les réseaux de la Stamvie. L`UNAFOCI, toujours selon son président, a décidé de saisir un cabinet d`expertise comptable à des fins de reddition de comptabilité sur les précomptes déjà effectués par la Stamvie. En effet, au dire de Zoma Bi Goua, le différend qui oppose l`UNAFOCI à la Stamvie est dû au précompte de 12.500 francs comme apport personnel à placer en DAT mensualisé, disponible à tout moment sur un compte groupe devant servir de caution ou garantie bancaire, à l`effet d`intéresser tout financier ou promoteur immobilier. La Stamvie, selon l`orateur, exige de recevoir les 12.500 F qui constituent l`apport personnel groupe, et donc conteste d`une part le principe du compte pivot. D`autre part, toujours selon le président de l`UNAFOCI, en même temps que la Stamvie qualifie la convention d`assurance vie collective, elle dénie à l`UNAFOCI tout droit de regard sur la gestion du compte pivot. Ce qui, a-t-il expliqué, est en contradiction flagrante avec le code CIMA qui stipule que l`UNAFOCI, en sa qualité de souscripteur principal est investie de droits qu`elle devrait exercer sans entrave et non réduite à un simple rôle de récipiendaire des 2500 francs CFA par adhérent pour l`acquisition et la viabilisation des terrains, frais de notaire et fonctionnement de l`UNAFOCI.
Plus grave, la direction générale de la Stamvie, dirigée par Guy Camara, a suscité un comité ad hoc à l`effet de remplacer l`UNAFOCI et récupérer l`opération immobilière. Toute chose qui a amené l`UNAFOCI à suspendre cette opération, le temps d`y mettre de l`ordre. Laurent Brindou
assemblee générale du midd hier
Les instituteurs décident de poursuivre leur grève. Le mano à mano entre les instituteurs du primaire public et l'Etat continue. Malgré les incessants appels à la reprise des cours de la Fesci, de l'APDH, des parents d'élèves, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) ne veut pas entendre raison. Bien au contraire, depuis plus de deux semaines que ces instituteurs sont en grève, c'est un bras de fer musclé qu'ils engagent avec l'Etat. Hier encore, à l'EPP Amon d'Aby où ils tiennent leurs assemblées générales, ils l'ont confirmé. Réunis en assemblée générale, ils ont opté pour la poursuite de la grève illimitée. Leurs exigences sont les mêmes. Le décret pris sous l'ancien ministre de l'Education nationale Amani N'guessan par le président de la République doit être abrogé. Un nouveau décret concernant leurs indemnités de logement doit être pris par Laurent Gbagbo avant les examens scolaires (CEPE et concours d'entrée en sixième). Ce décret, disent-ils, doit être conforme au projet de décret qu'ils ont rédigé avec Bleu Lainé (le nouveau ministre). Il doit impérativement mentionner que les indemnités de logement de 30 mille FCFA sont transitoires (24 mois), après deux ans, l'Etat leur sera redevable de 40 mille FCFA désormais ; l'octroi de ces indemnités à tous les instituteurs sans exception ; la fixation du loyer à 10 mille FCFA (pour les instituteurs exerçant dans les villages) et 20 mille FCFA (pour ceux des villes) ; et enfin, le paiement des indemnités dans les plus brefs délais. Ils avaient exigé fin juin dernier au lieu de fin juillet prochain comme convenu avec Bleu Lainé. Pour Mesmin Comoé, le patron du MIDD, ces conditions ne sont pas négociables. Jusqu'où ira le MIDD à quelques jours des examens scolaires de fin d'année ? Ce mouvement, sur les 9 mois de l'année scolaire, a réussi à observer 5 mois de grève au détriment des écoliers, et à faire reculer l'Etat. Charles Bédé
Grève à la BNI. Les médecins du Synacassi s`offrent 100 véhicules
Le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d`Ivoire (SYNACASS-CI) a reçu hier, à Treichville, dix neuf véhicules sur 100 du concessionnaire Afriauto. Et cela, grâce à un appui financier de 800 millions de fcfa de la Banque nationale d`investissement (BNI) dont le président directeur général (PDG) Victor Nambélésinni était présent à cette cérémonie de remise du premier lot de véhicules. Notre partenaire, la BNI, a dégagé une somme de 800 millions pour l`achat de 100 véhicules neufs et un groupe a répondu à notre attente pour nous mettre à disposition ces véhicules, c`est le groupe Afriauto qui nous a fait des abattements considérables sur les véhicules pour que les cadres supérieurs de la santé puissent avoir au moins un véhicule, a expliqué Dr. Amichia Magloire, secrétaire général du SYNACASS-CI. Le montage financier qui a été conclu entre la BNI et le SYNACASS-CI prévoit que le médecin paie 20% du prix du véhicule et la BNI 80%. Après, le médecin membre du syndicat rembourse à la banque sur une période de 4 ans. Selon le secrétaire général du SYNACASS-CI, il y aura d`autres projets tels que l`installation des cadres supérieurs de la santé. Pour lui, il s`agit de valoriser au mieux le médecin afin qu`il puisse exercer correctement son travail. Et plusieurs banques ont décidé de nous accompagner dans cette aventure, a-t-il ajouté. De l`avis de l`orateur, c`est l`amorce d`un nouveau syndicalisme qui tranche avec le syndicalisme pur et dur qu`on a connu jusqu`à maintenant. A l`en croire, il faut que le SYNACASS-CI qui a été leader dans lutte, soit aussi leader dans la valorisation du statut des cadres supérieurs de la santé.
Coulibaly Zié Oumar
/ Les faits
Le 14 juin 2007, la Chambre judiciaire de la Cours suprême par arrêt n° 351/07 du 14 juin 2007 a tranché définitivement le différend opposant le Conseil d`administration à M. Zehi Sebastien en faveur de ce dernier. Malgré sa réhabilitation, M. Zehi a décidé de se mettre en congé de la direction générale de la Poste de Côte d`Ivoire à compter du samedi 30 juin 2007. Suite à cette nouvelle donne, le collectif des quatre syndicats (Synapost-E. Syndiposte, Solidarité postale et Synaposte-ci) a lancé un appel à tous les travailleurs en vue de reprendre le travail le 02 juillet 2007 (confère notre voie n° 2724 du 02 juillet 2007). Et ce, conformément à l`appel du Conseil d`administration invitant les travailleurs à reprendre leur position initiale avant la crise.
II/ Constats. Le lundi 02 juillet 2007, les travailleurs ont effectivement répondu aux appels lancés par le Conseil d`administration et le collectif des syndicats. Contre toute attente, les constats suivants ont été faits : - Les directeurs centraux, les directeurs régionaux, les inspecteurs opérationnels, les receveurs, les chefs de département et les chefs de service ayant travaillé sous Zehi ont été mutés en complément d`effectif. - Des procès-verbaux d`explication ont été adressés à certains agents et il a été demandé à d`autres des notes de reprise de service. - Convocation de certains responsables à la police
- Licenciement de certains agents
III/ Observations
- M. Degnan Jean Michel est un directeur général de fait en ce sens que le procès-verbal de la session du Conseil d`administration du 04/09/2006 auquel il fait référence nommait M. Konan Kan Omer, directeur général par intérim de la poste de Côte d`Ivoire. - Toutes les mesures d`affectation ont un seul but : brimer moralement l`agent et le pousser à commettre des erreurs en vue de le licencier. - Toutes ces mesures transpirent la haine, la vengeance, la rancune et ne sont donc pas fait pour ramener la cohésion au sien de l`entreprise. - Les agents qui n`ont pas travaillé pendant les mois de février, mars, avril et mai sont en train d`être payés pour n`avoir pas travaillé alors que ceux qui ont travaillé et permis que La Poste de Côte d`Ivoire ne sombre pas sont pourchassés et n`ont droit à aucun salaire. Alors que les dirigeants actuels écrasent les écritures comptables antérieures et font coïncider leur gestion au 01 juin 2007, ils demandent des comptes à ceux qui ont géré du 09 février au 31 mai 2007.
De tout ce qui précède, il résulte que le climat au sein de l`entreprise est délétère. C`est pour quoi nous attirons l`attention des autorités politiques, administratives et judiciaires et les organisations des droits de l`homme sur la duplicité de la direction générale actuelle de la Poste de Côte d`Ivoire. Nous insistons pour dire que nous ne laisserons pas nos camarades subir les injures et les injustices.

Fait à Abidjan le 03/07/2007
Le collectif
SG
Ehivet Yao Aimé Aristide

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