La presse sportive de Côte d'Ivoire est en deuil. Bamba Siaka, ancien journaliste sportif à Fraternité Matin, n'est plus. Il a rendu l'âme, hier, à son domicile. Papa souffrait d'hypertension. Ce qui a finalement eu raison de lui. Il n'y a pas longtemps qu'il était sorti de l'hôpital et il avait bonne mine. On s'attendait à tout, sauf à sa mort, nous confiait, hier (tôt le matin), par téléphone, Bamba Inza, le fils du défunt, la gorge étreinte par l'émotion. BS (comme on l'appelait affectueusement), la cinquantaine passée, a servi le sport ivoirien de toutes ses forces. Au service Sports de Fraternité Matin où il exerçait, Bamba était au four et au moulin. Pendant plus de 30 ans, il fut un reporter infatigable. Dans ma carrière de journaliste, je n'oublierai jamais le calvaire que la délégation ivoirienne a vécu en 1976 à Conakry, lors de la manche retour de la demi-finale de la coupe d'Afrique, Hafia-ASEC (), nous disait, avec un brin de nostalgie, BS qui avait eu la chance de côtoyer de grands dirigeants tels que Simplice De Messé Zinsou (c'était son grand ami), Djibo Lamine et feu Me Mondon Konan Julien. Après avoir pris sa retraite à Fraternité Matin, Bamba faisait des piges à la Fédération ivoirienne de football (FIF), grâce au président Jacques Anouma dont il ne cessait de louer les qualités humaines. Bamba nous a donc quittés. Il laisse derrière lui trois femmes et plusieurs enfants inconsolables. La Rédaction sportive de Fraternité Matin présente à la famille éplorée et à la FIF ses condoléances.
J-B Béhi