La coordination des syndicats et mouvements des agents du centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville est en grève depuis le 18 juin 2007. Réunie en assemblée générale extraordinaire hier à la salle de conférence du CHU de Treichville, la coordination a décidé de poursuivre son mouvement. "Nous avons décidé de continuer la lutte", a déclaré M. Fofana Ahmed, porte-parole de la coordination. La prise en charge gratuite du personnel et la revalorisation de l'indemnité annuelle constituent les deux revendications essentielles des grévistes, selon M. Fofana Ahmed. Mais à côté de celles-ci, les grévistes évoquent la prime des déchets toxiques. Selon M. Fofana, tous les agents du CHU doivent bénéficier de cette prime "que le directeur a circonscrite à 200 agents seulement". Certains services dont la pédiatrie, la clinique médicale et la médecine sont fermés du fait de la grève. Et le mouvement pourrait se radicaliser, selon des grévistes. "Nos salaires du mois de juin sont suspendus pour ceux qui émargent au niveau du CHU. Et des nutations sont en cours" a revelé le porte-parole. Toute chose qui aura à coup sûr des répercussions sur le mouvement. "Ils vont nous obliger à durcir le ton" a-t-il prévenu. Les agents sont prêts à reprendre le travail, à condition que la direction générale donne une suite à leurs revendications et surtout que toutes les mesures (suspension de salaires) soient levées. Rappelons que quatre jours après le début de la grève (le 22 juin 2007), le directeur des EPN a entrepris sans succès des négociations avec les grévistes. Il est temps que cette crise soit réglée pour que le CHU de Treichville reprenne du service pour la santé des Ivoiriens.
Jules Claver Aka