mercredi 4 juillet 2007 par Le Temps

Les militants du PDCI de Yamoussoukro boudent de plus en plus les activités de leur parti. Le parti cinquantenaire de côte d'ivoire était en mouvement le week-end dernier. De 18 heures à l'aube. Ce, dans le cadre de " la nuit de mobilisation des militants " de la capitale politique. Manifestation organisée par l'une de ses cellules spécialisées, chargées de la mobilisation. Et placée sous le patronage de Bédié et sous la présence effective de Jean Gnrangbé, maire de Yamoussoukro ; délégué départemental de PDCI Yamoussoukro 1. Ladite nuit, à l'espace du château d'eau du quartier habitat, n'a véritablement pas répondu aux attentes des organisateurs. En effet, déjà à 18 heures, plusieurs garnements mal propres et mal vêtus ont pris d'assaut le site de la manifestation, pour étancher leur curiosité. 20 heures, point d'attroupements de militants. 22 heures, certains enfants, fatigués de la monotonie et gagné par le désespoir face au bide constaté, rentrent chez eux. 23 heures 30 : Quelques militants pointent le nez. Surpris qu'à cette heure tardive, il y ait encore des sièges vides. 24 heures, rien de sérieux n'a encore commencé et les derniers bambins auxquels se sont ajoutés les multiples badauds de Yamoussoukro, désertent les lieux, très déçus. C'est finalement devant une foule clairsemée, qu'on pourrait compter sur les bouts du doigt et assise maladroitement sous deux bâches, que défilent plusieurs intervenants, en grande majorité, en baoulé. Au nombre de ces allocutions, celle de Ettien Koffi Octave aura marqué le public de par sa cohérence. En effet, Octave n'a pas manqué devant les difficultés rencontrées par son parti, de supplier ses camarades militants à " se battre comme des orphelins ", car le Front populaire gagne du terrain. C'est la trouille générale chez la poignée de militants qui a, elle aussi, fait le même constat. Ainsi, en dénigrant le FPI, l'orateur de la soirée a reconnu implicitement, les bienfaits du FPI pour l'embellie constatée dans la capitale politique : mise à disposition des moyens relatifs au transfert de la capitale à Yamoussoukro, gestion stratégique de la crise avec une très haute expérience, signe de connaissance et de sagesse à l'image de Feu Houphouët, les bienfaits des conseils générauxBref, c'est un FPI a contrario exposé de façon positive dans son allocution. Un discours qui a plutôt fait dire à certains militants du PDCI que " Le FPI est donc un modèle positif à suivre ".

Dioh ouncado francis,
Correspondant à Yamoussoukro

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