mercredi 4 juillet 2007 par Le Temps

La visite qu'a effectuée en Côte d'Ivoire le Représentant du Secrétaire général sur les droits de l'homme des personnes déplacées internes du 25 au 29 juin fait suite à la mission officielle qu'il a accomplie dans ce pays en avril 2006. Cette visite avait pour objectif, suite à la signature de l'Accord de Ouagadougou, de se rendre compte sur place de l'évolution de la situation du déplacement interne, de poursuivre le dialogue avec les autorités et tous les acteurs concernés, identifier les besoins des personnes déplacées en Côte d'Ivoire et faire des recommandations pour une assistance et une protection appropriées. En sus d'Abidjan, le Représentant du Secrétaire général s'est rendu dans les régions de Guiglo, Bloléquin et Bouaké. Selon le communiqué onusien, " l'accord de Ouagadougou ouvre une nouvelle page dans l'histoire récente de la Côte d'Ivoire mais pour qu'il apporte une paix durable, il est essentiel que des solutions durables au phénomène du déplacement interne soient trouvées. Ce défi ne pourra être dépassé que par un engagement ferme des autorités ivoiriennes et un appui de la communauté internationale " a déclaré Walter Kälin, le Représentant du Secrétaire général pour les droits de l'homme des personnes déplacées internes à la fin de la visite qu'il a conclue vendredi dernier en Côte d' Ivoire. Le Représentant se félicite de la volonté clairement exprimée par les autorités au plus haut niveau de permettre le retour des déplacés et celui des communautés d'origine de les accueillir de nouveau en leur sein. Dans ce contexte, il appelle tous les acteurs concernés à tout mettre en ?uvre pour s'assurer que ces retours soient volontaires et se déroulent dans la sécurité et la dignité. A ce sujet, il note avec intérêt le recours aux systèmes traditionnels de réconciliation via l'adoption de codes d'intégration sociale mais souhaite insister sur le fait que ces derniers doivent respecter les standards minimums de non-discrimination, de justice et d'équité. Il appelle également la communauté internationale et les bailleurs de fonds en particulier à continuer de s'engager de manière volontariste et apporter un appui substantiel aux programmes en faveur des déplacés. " Sans argent, pas de programme, sans programme pas de solutions durables et si des solutions durables ne sont pas trouvées, la paix risque de ne pouvoir s'inscrire dans la durée", a ajouté le Représentant du Secrétaire général.

In ONUCI.fm

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