mercredi 4 juillet 2007 par Le Temps

L'Opération C? est le nouveau projet conçu par les ennemis de la Côte d'Ivoire. Ce projet, selon nos sources, visait la déstabilisation de la Côte d'Ivoire par l'assassinat des personnalités militaires et politiques dont Guillaume Soro. Coups bas ou coups d'Etat. Voici le plan détaillé, les mercenaires, les cibles et les complices que les acteurs de " l'Opération C " ont conçus depuis que le dialogue direct initié par le chef de l'Etat ivoirien et accepté par les Forces nouvelles, a été traduit en accord politique dit "accord de paix de Ouagadougou ". Tout, en effet, a été planifié et l'Opération, comme l'a dit votre quotidien dans sa parution du samedi dernier, était prévue pour le 28 juin 2007. Mais déjà, le 31 mai 2007, une équipe de tireurs d'élite foule le sol ivoirien parmi lesquels des Syriens, des Afghans et des Albanais, tous recrutés par un Général français du nom de Daniel Pi et remis dit-on, aux mains de la Force Licorne. Deux syriens, l'un garagiste domicilié à Treichville, quartier France Amérique, dans un immeuble dénommé Fakry et l'autre, répondant au nom de Zaka, traite avec une structure exerçant dans la filière café-cacao. Outre la Licorne, les missionnaires collaborent avec certains éléments des Fanci, contactés pour appuyer les déstabilisateurs. En réalité, tout le plan repose sur deux personnes issues de l'équipage des mercenaires. Un véhicule immatriculé ONUCI 8315 par un responsable des soldats onusiens, leur aurait été remis. L'informateur se veut précis : Le 6 juin dernier, juste après une brève rencontre entre les responsables des Directions de l'ONU CI, la Force Licorne et des leaders politiques dont nous taisons volontairement les noms, pour les besoins de l'enquête, cap a été mis sur Agban et Akouédo par personnes interposées, pour harmoniser les décisions et futures exécution de l'Opération "C" A la suite de l'entrevue, un portable de marque Sonny Erikson et une forte somme de prime de motivation pour l'Opération C?, ont été remis ce jour. Trois quartiers d'Abidjan, notamment Cocody, Yopougon et Abobo et (PK30), ont retenu l'attention des mercenaires pour le début de l'Opération. Ainsi, chaque jour, une patrouille de ces pêcheurs en eau trouble est organisée pour faire la reconnaissance de ces quartiers. Des bars climatisés sont aussi régulièrement fréquentés. A Yamoussoukro, des militaires se seraient portés volontiers pour rejoindre le groupe des traîtres. Leur rôle est d'activer des dispositions contraires à celles recommandées par la hiérarchie militaire le jour même des évènements. Le plan d'attaque
C'est le 28 juin dernier à trois heures que l'attaque devait avoir lieu et ce, à travers tous les corridors à l'entrée d'Abidjan. Les premières cibles visées, connues : Les hauts responsables de l'Armée ivoirienne à l'effet de casser le moral des vaillants soldats. Leur domicile et lieu de loisirs ont été identifiés par certains collabos des FDS. Il s'agit du Général de Brigade Philippe Mangou, le Général Edouard Tiapé Kassaraté, le Commandant du CeCOS et le Colonel Blé Dogbo, commandant militaire du Palais présidentiel.
Le début de l'exécution du plan était prévu pour le 26 juin dernier, à 13heures 45 avec un grand ballet de chars de la Licorne venant de Bouaké et Man, pour faire mouvement sur Abidjan. Ce même jour, quatre jeeps de la Licorne comprenant deux militaires et deux civils tous de nationalité française, se rendront par vagues à l'Hôtel Ivoire, à partir de 23 heures. Ces quatre individus se trouveront dans chaque véhicule. Ce sont, en fait, des tireurs d'élite, qui vont réserver des chambres aux 6e et 8e étage. Le 27 juin, à 18 h 30, deux chars de la Licorne, devaient stationner devant le Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale. Ces deux chars, selon une information de source généralement bien informée, devaient être déclarés comme étant en panne afin de recevoir après, aux environs de 21 heures, des éléments de la Licorne, habillés en tenue de mécaniciens, afin de donner l'impression qu'ils sont en ces lieux pour réparer les engins. Nos sources sont précises sur l'intention des visiteurs nocturnes. Parce qu'en fait, ces tueurs à gages avaient pour mission de faire semblant de réparer les chars jusqu'au petit matin.
Le 28 juin, très tôt le matin, précisément à 3 heures, le signal devait être donné pour mettre à exécution l'Opération C?. Au moment où les attaques sont dirigées contre les responsables de l'Armée ivoirienne, d'autres tireurs d'élite issus du contingent de la Licorne, doivent eux, pilonner la résidence du Chef de l'Etat à Cocody. Pour empêcher la réplique vigoureuse des soldats de l'Armée régulière, des dispositions particulières ont été prises par la Licorne et ses complices au sein des FANCI, qui consiste à attaquer sur tous les fronts, pendant que d'autres complices prennent position au domicile du Premier ministre Guillaume Soro. Dans ce cocktail des personnalités à éliminer, il y a des ministres FPI en fonction y compris d'autres cadres de ce même parti.
Des complices.Ce coup ne se fera pas sans complicité. Et les structures ou individus indexés sont divers. D'abord, selon des sources bien crédibles, ces complices sont tapis dans l'ombre aussi bien au sein de l'Armée régulière, qu'au sein des Forces Armées des Forces nouvelles. Sans oublier l'apport considérable que la Licorne et l'ONU CI, en rapport avec quelques sociétés de gardiennage dont nous taisons volontairement les noms. De fait, c'est pour les besoins de l'enquête que nous prenons soin de taire les noms de ces sociétés de gardiennage dont certains employés sont fortement impliqués dans ce qui se prépare contre le pays de Laurent Gbagbo. Pour ce qui est de la mise en ?uvre de l'assassinat de Guillaume Soro, Premier ministre de la République de Côte d'Ivoire et cheville ouvrière de la mise en application de l'accord de Ouagadougou, des informations concordantes, que nous avons pris soin de recouper, révèlent que certains responsables militaires des Forces nouvelles et quelques mercenaires ont passé plus de deux mois dans une ville de la Guinée voisine, précisément à Zérékoré, où plusieurs séances d'entraînements spéciaux ont lieu. Il s'agissait, selon nos sources, de couper à la fois la tête dirigeante des Forces nouvelles et partant, de remettre tout le processus en cause. Ainsi donc, la principale tâche aurait été confiée aux membres des Forces nouvelles, qui depuis longtemps auraient rompu toute collaboration avec Guillaume Soro et ses proches. L'acte posé avec succès, l'on assisterait à une remise en cause systématique et de l'autorité de Soro, et de tout ce qui concerne le processus de paix version Mbeki et Compaoré.

Simplice Zahui
simplicezahui@yahoo.fr

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