mercredi 4 juillet 2007 par Le Patriote

Commandant, avez-vous atterri dans le sens habituel ?
Il n'y a pas de sens habituel. Le sens dépend du vent qu'il y a sur le terrain. Il faut se poser dans le sens du vent. C'est le vent qui détermine le sens où on se pose. Donc ce jour-là, le vent m'indiquait de m'imposer du sens Katiola-Abidjan.

On s'interroge aussi sur les raisons pour lesquelles vous avez pu déplacer l'avion le même jour sur Abidjan.
Il n'y a pas de polémique là-dessus. C'est pour plusieurs raisons. D'abord pour nous tirer d'un lieu qui est dangereux pour nous-mêmes. Deuxièmement, l'appareil qui est une pièce à conviction, il fallait la présenter à mes chefs qui m'ont envoyé en mission, à condition que cela soit possible. C'est-à-dire que les risques étaient vraiment calculés. Et quand j'ai vérifié que c'était possible, je l'ai fait déplacer.

Comment vous avez vécu les faits ?
Vous savez dans cette situation, les choses vous tombent dessus et vous réagissez. C'est pour cela qu'il faut s'entrainer avant. Parce que, dans ces conditions, les décisions se prennent à la seconde. Comment nous l'avons vécu ? Nous nous sommes contentés de faire notre travail. On savait très bien qu'on était en danger, mais je crois qu'il y a eu une grande dose de foi aussi, qui nous a permis d'être tranquille au fond de nous-mêmes, de faire notre travail.
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(Source : macotedivoire.info)

N.B. : le titre est de la rédaction

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