Élu président de la Fédération Nationale des Unions de Jeunesse Communale de Côte d'Ivoire(FENUJECI) à l'issue du congrès tenu récemment à l'Académie de la mer à Yopougon, M. N'guessan Koffi Jérôme nous livre dans cet entretien, quelques nouvelles orientations qu'il entend donner à cette organisation.
M. le président, pouvez-vous nous présenter la FENUJECI ?
La FENUJECI regroupe toutes les organisations de jeunesses qui encadrent les jeunes dans toutes les communes de Côte d'Ivoire. La fédération a été créée en 1992 et elle a tenu son 1er congrès ordinaire en 1998 à Daoukro. Notre organisation est apolitique et non confessionnelle. Nous sommes représentés dans toutes les communes du pays Vous venez d'être porté à la tête de cette organisation ; quels sont les projets prioritaires que vous voulez réaliser pour la jeunesse ivoirienne ?
D'abord, au niveau structurel, nous allons nous employer à renouveler les instances dans les communes où les mandats des présidents sont à terme. Ensuite, nous allons tout mettre en ?uvre pour que la jeunesse ivoirienne soit bien formée. Nos envisageons mettre en place un programme d'alphabétisation des jeunes qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école. Nous allons également inciter les déscolarisés à reprendre les cours par une meilleure orientation et un bon encadrement. L'autre aspect est de mener des actions pour le financement de la formation des jeunes à la maîtrise et à l'utilisation de l'outil informatique pour lutter contre l'analphabétisme de demain. Outre la formation, quels sont les autres aspects de votre programme d'activités ?
Il y a la mise en place des activités génératrices de revenus pour permettre à la fédération d'être autonome. Tels que la gestion de boulangeries, le financement de microprojets, la création d'une radio de proximité pour faire la promotion de la paix. Il faut également se battre pour aider les jeunes biens formés à trouver des emplois en vue de se prendre en charge. Des actions et des négociations seront engagées auprès des conseils généraux, des mairies, des opérateurs économiques, l'Etat de Côte d'Ivoire et des bailleurs de fonds. Il faut ajouter que nous allons discuter avec un opérateur de téléphonie cellulaire pour permettre aux jeunes d'obtenir les avantages. La fédération doit pouvoir trouver son propre siège. Elle n'en dispose pas pour le moment.
Avez-vous la politique de vos moyens ?
Nous avons la lourde mission d'aller à la recherche de ces moyens additionnels pour le financement de tous ces projets. C'est pourquoi, nous allons réactiver notre partenariat avec la Coopec. Sans oublier la banque régionale de solidarité (Brs) qui sera notre partenaire privilégié dans le cadre du financement des microprojets.
Kouamé Alfred