Le problème le plus récurrent rencontré par bon nombre de victimes, a trait aux erreurs dans les patronymes. Au Plateau, à Attécoubé et à Abobo, des victimes nous ont approché pour nous faire part de leur amertume. Kouakou G, au Trésor du Plateau, a relevé qu'il n'a pu toucher son dû tout simplement parce que le nom inscrit sur son fichier ne correspond pas à celui qui figure sur sa pièce d'identité. A l'hôpital où il s'est rendu lorsqu'il était malade, le médecin traitant n'a pas pris le soin d'écrire son nom en intégralité. Ce fait aujourd'hui lui cause un énorme préjudice. Quand bien même son code est conforme à celui figurant dans l'ordinateur, il n'a pu être servi. Il lui a été recommandé d'aller faire une réclamation à l'hôpital. Au Trésor d'Attécoubé, le même constat a été fait. A quatorze heures, quand nous y étions, il y avait très peu d'affluence. La quasi-totalité des victimes programmées ont été renvoyées à aller faire des réclamations. "On a été intoxiqués mais on ne s'attendait pas à être dédommagés un jour. A l'hôpital, les médecins qui nous ont recensés n'ont pas écrit tous les noms. On constate qu'il y a des erreurs dans les noms. Ou encore, les noms sont incomplets" a martelé Guéi Serges que nous avons rencontré au Trésor d'Abidjan où s'effectue également le paiement. Très déçu de ne pouvoir partager la joie de ceux qui ont eu plus de chance que lui. Dame K a profité de notre présence pour crier son amertume. Son petit frère, au nombre des victimes est né en 1977. Fort malheureusement pour lui, on lui a donné plutôt 77 ans. Cette erreur lui vaut un malheur aujourd'hui puisqu'il a été prié de faire une réclamation pour rectifier son âge.