Le commando qui a essayé d'abattre l'avion du Premier ministre a bénéficié de moyens logistiques et financiers importants, ainsi que la couverture d'un pays de la sous-région.
L'attentat du 30 juin va, assurément, entacher le processus de sortie de crise. Même si le Premier ministre évite à tout prix le catastrophisme, il faut reconnaître que le commando qui a tenté de l'assassiner n'est pas parti de bien loin. Et a bénéficié de moyens logistiques et financiers importants. Selon les éléments de certitude recueillis auprès de nos sources dans les services de renseignement des Fanci et des Forces nouvelles, les hommes qui opèrent à Bouaké ce vendredi 30 juin se sont entraînés en Guinée. Ils sont évalués à environ une dizaine, avec chacun un rôle précis. Pendant environ deux mois, avec l'appui d'experts militaires étrangers, dont un sergent-chef guinéen, ils s'entraînent dans la forêt de...
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