Depuis la semaine dernière, l'équipe nationale féminine ivoirienne de handball qui doit participer aux Jeux africains d'Alger a un nouvel entraîneur. Il s'appelle Thierry Vincent et sera le coach principal aux côtés de Julienne Akpa et Georges Amangoua qui ont dirigé toute la première phase de la préparation. Beaucoup ont vu dans ce changement ou cette désignation c'est selon, un certain désaveu du travail abattu par le duo de techniciens locaux. Ce n'est pas l'avis de Ouattara Brahima, le président de la Fédération ivoirienne de handball. Joint hier par téléphone, le patron de la FIHB s'est refusé à engager une guerre qui desservirait la sélection. Je ne veux pas entrer dans la polémique, a-t-il déclaré. Il a juré, la main sur le c?ur, que la décision de renforcement de l'encadrement technique vise uniquement à bonifier la sélection nationale qui a une échéance importante à Alger. Pour couper court à tout procès d'intention, il a révélé que depuis octobre 2006, la direction technique nationale était prévenue de l'arrivée d'un technicien étranger. Il s'est désolé de ce que cette information n'ait pas été portée à temps à la connaissance des entraîneurs concernés. De fait, devant l'éternel problème de management des matches de nos équipes nationales lors des compétitions, Ouattara Brahima soutient que le comité directeur de la FIHB et lui n'ont pas hésité à analyser la demande de trois techniciens étrangers qui se proposaient de prendre les rênes de l'encadrement technique de l'équipe nationale dames de Côte d'Ivoire. Celle de Thierry Vincent, appuyée par Gondo Paula, Dosso Alimata et Mambo N'cho Eulodie qu'il a sous sa cape au club français de Mérignac, a donc été retenue. Son expérience du haut niveau national (France) et international (Europe) ayant plaidé en définitive en sa faveur, à en croire O.B. Ouattara Brahima invite en conséquence les uns et les autres à mettre balle à terre et à ne voir que l'intérêt national qui prime sur tout.
Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr