La motivation de Kassoum Coulibaly, président du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d'Ivoire (Sntmvci) à soutenir le Ticket unique de traverse (Tut) se résume en divers points. Il en a fait l'annonce le week-end dernier en son cabinet sis à Treichville. Au niveau des usagers, Kassoum Coulibaly estime que celui-ci permet d'assurer un gain de temps sur les lignes. Au plan social, il note que le Tut a contribué à améliorer les rapports entre les Forces de Défense et de Sécurité et les transporteurs, par l'instauration d'un cadre de concertation. Ce cadre selon le président du Sntmvci a permis de préserver un bon climat social, depuis l'instauration du Tut le 14 mars 2006, jusqu'à ce jour. Il faut noter qu'au départ, bien avant la période qui précède le Tut, sur les lignes de mini-car (Gbaka), un transporteur dépensait en moyenne 15.000 à 16.000 Fcfa par jour aux barrages. A cause, également des barrages, les transporteurs perdaient le tiers de leur temps. Aujourd'hui, selon Kassoum Coulibaly, s'il demande l'extension du Tut sur l'ensemble du territoire, c'est à cause de tous ces acquis. Son souhait, est que les transporteurs qui vont à l'intérieur du pays, bénéficient des bienfaits du Tut qui est de surcroît, un outil de lutte contre le racket et les tracasseries routières. Le président du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d'Ivoire (Sntmvci) note qu'à ce jour, un véhicule de type Gbaka qui fait la ligne Abidjan-Daloa (400 Km) dépense en moyenne 34.000 Fcfa en allée simple. Ce sont ces difficultés que Kassoum Coulibaly entend corriger. Il n'omet pas aussi l'idée que les transporteurs doivent se doter d'une gare performante. Mais, pour en arriver là, il invite tous les transporteurs à une mobilisation autour du Tut.
H.K