mardi 3 juillet 2007 par Le Front

La prompte réaction des forces militaires des Forces nouvelles a permis de saisir des suspects. L'interrogatoire de ces suspects dont le nombre n'a pas été révélé se poursuit. Entre-temps, l'état-major n'est pas resté statique. Samedi dernier, le général Soumaïla Bakayoko et certains officiers militaires dont Frédéric Kofi, directeur de la communication de l'état-major, Bony de Korhogo, Yéo Adama Zoua sont retournés à l'aéroport de Bouaké.
Toutefois, ce qui intrigue, c'est le retour rapide de la principale pièce à conviction : le Fokker 100. Vendredi dernier, les éléments de l'Onuci ont pris la tangente dès les premiers coups de feu. Un cargo français qui s'était posté sur la piste C, ne permettait pas tout secours au Fokker 100. Cet avion français a pris rapidement son envol. Simples coïncidences ? On veut le croire mais
Pour rechercher la vérité, le dossier a été remis à la direction de la police et de la gendarmerie par voie officielle dimanche dernier. Aussi, hier après-midi, les hommes du commandant Tuo Fozié devraient se mettre à la tâche. Hier soir, une réunion de synthèse devrait avoir lieu à la Dgpg. Le commissaire-divisionnaire Koné Namballassé, le capitaine Chérifou de la gendarmerie, les officiers de police judiciaire et de la gendarmerie devraient être à l'?uvre. Le directeur de la police et de la gendarmerie, Tuo Fozié est rentré précipitamment à Bouaké. Mais, pour cette enquête, les Forces nouvelles vont travailler seules. ?' Surtout pas avec l'Onuci'', s'est écrié une source militaire offusquée par l'attitude des hommes de Ban Ki moon. Les poignards, RPG7 et autres indices saisis seront minutieusement inspectés pour découvrir d'autres indices. L'enquête ira jusqu'au bout, selon nos sources, en vue de découvrir les auteurs de cet attentat lâche et odieux contre le Premier ministre.



Souanga Adam's Régis

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