lundi 2 juillet 2007 par RFI

Le fils du président tchadien, Idriss Deby, a été tué dans le parking de son immeuble à Courbevoie, dans la banlieue parisienne. Brahim Deby était connu de la justice française et des services de police. Selon le parquet de Nanterre, il s'agit d'un «homicide» mais «seule l'autopsie permettra de déterminer les causes exactes de la mort». En début d'après-midi, lundi, la police s'affairait au premier niveau du parking souterrain autour d'une Mercedes noire immatriculée en Allemagne, a constaté une journaliste de l'AFP.

C'est la brigade criminelle de la police judiciaire qui a été chargée de l'enquête. Brahim Deby a été retrouvé mort, ce lundi matin, dans le parking souterrain de l'immeuble dans lequel il vivait, par le gardien du bâtiment.

Selon une source policière, le fils du président tchadien n'a pas été tué par balles. Les enquêteurs auraient trouvé de la poudre d'exctinteur dans sa bouche ; ils ont aussi relevé la présence d'une plaie à la tête. Une autopsie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet assassinat. Certains parlent d'un règlement de compte entre truands, mais l'assassinat du fils d'un chef d'Etat en exercice n'est jamais un crime ordinaire et toutes les pistes sont envisagées par la police judicaire.

Brahim Deby, âgé de 27 ans, était connu des services de police ainsi que de la justice. En 2006, il avait été condamné a six mois de prison avec sursis pour port d'arme et détention de drogue. A la suite d'une bagarre avec un client dans une discothèque d'un quartier chic de Paris, la police avait procédé à un perquisition dans son appartement à Courbevoie, en banlieue parisienne. Elle avait alors découvert deux grammes de cocaïne et 375 grammes de cannabis. A la suite de cette affaire, le président tchadien, Idriss Deby, avait mis fin aux fonctions de conseiller technique à l'aménagement du territoire, à l'urbanisme et à l'habitat, de son fils ainé Brahim.

par RFI

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