lundi 2 juillet 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le différend qui oppose actuellement les deux partenaires du projet ''100 mille logements pour les fonctionnaires'', que sont Zoma Bi Goua, président de l'Union nationale des fonctionnaires de Côte d'Ivoire (Unafoci) et M. Guy Camara, Directeur général de la Société tropicale d'assurance mutuelle vie (Stamvie) risque de porter un coup aux souscripteurs si l'on y prend garde. Guy Camara, Dg de la Stamvie a, au cours de la rencontre du samedi 30 juin 2007, tenue à la Bourse du travail de Treichville, dit sa part de vérité sur ce qu'il qualifie d'intox.
Contrairement aux allégations portées contre lui par son co-partenaire, le Dg de la Stamvie a tenu à rassurer les souscripteurs. Il a souligné que, le différend entre lui et son partenaire l'Unafoci est né depuis le 30 mai 2007 date à laquelle le président de cette union a demandé que tout l'argent collecté auprès des souscripteurs soit viré dans son compte. Ce qui est contraire à ce que dit les termes du contrat signé entre ces deux parties le 1er juin 2006. Pour le président de l'Unafoci, Zoma Bi Goua, l'argent des souscripteurs doit loger dans deux comptes Unafoci (un de 75% de l'ensemble des sommes collectées et un autre de 15%). Partant de cette répartition, la Stamvie a droit à 15% de l'argent des souscripteurs. Ce que Guy Camara, Dg de la Stamvie dit avoir refusé. Il a fait comprendre aux souscripteurs que ce nouveau mode de gestion préconisé par son partenaire ne correspond pas au close du contrat. Puisque danscelui-ci, il était dit que la Stamvie prélève de l'argent aux souscripteurs et au terme de trois années, cet argent devait être placé dans une banque. Il a aussi indiqué que son souhait est que les souscripteurs ne sortent pas perdant dans cette affaire. Surtout que le code qui régie les sociétés d'assurance dit clairement qu'en cas de rupture du contrat avant 24 mois, la partie adverse (les souscripteurs dans le cadre du projet 100 mille logements) perdent non seulement leur capital, et en plus les intérêts que cela pouvait leur procurer. Le directeur de la Stamvie constate que son partenaire est toujours dans la constance de rupture de contrat. Mieux, dira Guy Camara, le président de l'Unafoci aurait même pris attache avec Ci-Market, un nouveau partenaire. Celui-ci aurait demandé aux souscripteurs de ne plus souscrire à la Stamvie. Ce qu'il trouve aberrant, c'est le fait que ce sont les intérêts des souscripteurs qui sont en jeu. C'est pourquoi, il a dit que sa rencontre avec les souscripteurs s'inscrit dans une logique constructive. Il s'agit selon lui, de demander l'avis des souscripteurs, quant à la conduite à suivre. De l'avis de plusieurs souscripteurs, la seule option qui se présente à eux, c'est de ne pas perdre. C'est-à-dire, faire en sorte que ce pourquoi ils ont souscrit se réalise. Ces derniers, réclament notamment une confrontation entre les deux partenaires afin que les choses soient tirées au clair. Des intervenants à cette réunion ont été catégoriques. Selon ces derniers, le différend entre les deux partenaires est une cuisine interne. Car ce qu'ils attendent, ce sont les maisons. ''Si vous êtes défaillants, dites-nous'', ont indiqué des souscripteurs. Cette rencontre des souscripteurs avec le Dg de la Stamvie est le début d'un parcours du combattant. Puis tous sont sortis avec des interrogations. L'on note que pour la manifestation de la vérité, le président de l'Unafoci était invité à cette rencontre. Mais, il aurait refusé, selon le Dg de la Stamvie, sous prétexte que la réunion du samedi était illégale. Mieux, la Stamvie n'avait pas compétence pour organiser une telle réunion. Affaire à suivre.
Honoré Kouassi

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