Vous sortez du sommet de l'UA. Le projet de l'union existe depuis une date lointaine. Y a-t-il à espérer de cet autre sommet ?
Bien sûr qu'il faut croire à l'unité africaine. Sans l'unité africaine, il n'y a pas d'avenir pour notre continent.
Les conflits sur le continent, surtout celui du Darfour, au Soudan, sont des problèmes à régler. Ne pensez-vous pas que cette instabilité met à mal le processus de l'unité africaine ?
Ecoutez, tout est possible s'il y a la volonté politique. Je suis optimiste pour l'Afrique. Tous les continents sont passés par des conflits, des guerres. La France a connu la Guerre de Cent ans, de Trente ans, mais elle est en paix aujourd'hui. Il faut qu'on ait la paix en Afrique, c'est indispensable.
Que faut-il retenir de l'ouverture de la session ordinaire de ce 9ème sommet ?
C'était un sommet classique...
Propos recueilli par
K.S.