L'avis du procureur général, près la Cour suprême qu'attendait le Président de la Cour suprême pour se prononcer définitivement sur la question Fdpcc est connu depuis le 22 juin 2007. Comme prévu, Tia Koné pourra situer ce lundi 2 juillet 2007, l'opinion sur le maintien ou non du Conseil de gestion dirigé par Henri Kassi Amouzou à la tête du dit fonds.
Les conclusions du ministère public du parquet général de la cour suprême sur l'affaire fonds du développement et de promotion des activités des producteurs de café/cacao (Fdpcc) dans la procédure de référé d'heure à heure sont connues. Elles demandent au Président Tia Koné de déclarer la demande du conseil de gestion actuel irrecevable pour défaut de qualité. Le procureur général, près la cour suprême, Antoinette Mazoin a relevé des irrégularités dans la forme du document, constituant l'argumentation du conseil de gestion, signé par le secrétaire exécutif du Fdpcc, Théophile Kouassi. "en la forme, il convient de relever ,que devant le juge des référés de la cour suprême, l'action du Fdpcc a été introduite par le canal du sieur Théophile Kouassi, son secrétaire exécutif, lequel aux termes des textes produits au dossier de la présente procédure, ne détient aucun pouvoir pour erster en justice au nom du fonds, ce qui entâche la saisine de votre juridiction ; En conséquence, je sollicite qu'il vous plaise, déclarer la demande irrecevable , pour défaut de qualité", a fait savoir le procureur général à Tia Koné. Malgré les conclusions du ministère public, Henri Amouzou et ses collaborateurs semblent ne pas être inquiétés. Des membres du conseil de gestion du Fdpcc, joints hier, révèlent que le secrétaire exécutif n'a pas agit au nom du fonds de son propre chef. "Théophile Kouassi a agit au nom du Fdpcc avec l'accord du conseil de gestion qui lui donné la procuration. Ce n'est pas une irrégularité si ce que vous dites de la part du procureur de la République, près la cour suprême est vrai", ont précisé des collaborateurs de Henri Amouzou.
Huberson Digbeu