Les journalistes en mission à Bouaké sont fiers et reconnaissants au président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), M. Denis Kah Zion. Dès qu'il a été informé de l'attaque de l'avion du Premier ministre, M. Kah Zion n'a plus rompu le contact avec tous les journalistes de tous les organes, en mission à Bouaké. Autant que possible, le DG de "Le Nouveau Réveil" appelait pour s'enquérir des nouvelles de tous les journalistes. A travers le portable de votre serviteur, il échangeait avec chacun d'eux et ne manquait pas de prodiguer de sages conseils aux uns et aux autres. Pour le retour des journalistes à Abidjan ou leur hébergement dans des conditions sécuritaires à Bouaké, le président du GEPCI, depuis Abidjan, était au four et au moulin. Ainsi a-t-il échangé pendant une vingtaine de minutes au téléphone avec M. Cissé Sindou, secrétaire général adjoint des Forces nouvelles à Bouaké. En plus de nombreux autres coups de fils qu'il donnait par-ci par-là. Pendant le retour des journalistes le samedi dernier, Kah Zion était encore en contact avec eux. "Passe le téléphone à chacun des journalistes, je veux parler à chacun" demandait-il à son collaborateur, votre serviteur. Ainsi a-t-il échangé avec Bandama Jean Jaurès (Le Front), Marc Dossa (24 heures), Kamagaté Ibrahim (Soir Info), Bidi Ignace (Le Matin d'Abidjan), Hippolyte Oulaï (L'Inter), Diawara Samou (Le Patriote), Allan Aliali (Notre Voie). N'eût été un empêchement de dernière minute, M. Kah Zion aurait (il l'a précisé aux journalistes) accueilli la délégation dès son arrivée à Abidjan. Très touché par le soutien impartial et responsable du président du GEPCI, le collectif des journalistes de la mission à Bouaké a décidé de rendre hommage à M. Kah Zion. Ensemble, les journalistes ont décidé d'une rencontre au Groupe "Le Réveil" pour lui témoigner leur gratitude et toute leur reconnaissance.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial à Bouaké