lundi 2 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

A la faveur de l'accord de partenariat entre la FIF et spécial Olympic prévu pour demain à l'Hôtel Ivoire Côte d'Ivoire, M. Nyambe Charles, manager Général à la FIFA en séjour à Abidjan, a bien voulu s'ouvrir à "Le Nouveau Réveil" pour montrer l'importance de cette structure dont l'objectif est d'amener les handicapés mentaux à la pratique du sport. C'est quoi, Special Olimpic ?
C'est une association sportive internationale qui ?uvre pour le bien-être des malades mentaux à travers le monde entier. Nous préparons un programme de sport qui s'étale sur toute une année. Special Olympic leur donne ainsi l'occasion de compétir dans des disciplines olympiques. Elle compte, à ce jour, plus de 2 millions d'athlètes. Ayant perdu la raison, comment les handicapés mentaux parviennent-ils à s'entraîner, à pratiquer le sport de haut niveau ?
L'objectif principal de Special Olympic est de montrer au commun des mortels que ces personnes malades mentales savent ce qu'elles font. Ce n'est pas parce qu'elles sont handicapées mentales qu'elles n'arrivent pas à pratiquer le sport. La seule différence est qu'elles mettent un peu plus de temps à comprendre. A force d'entraînements, elles finissent par bien apprendre. Le sport, leur permet de s'épanouir. Les témoignages sur le sujet, il y en a plusieurs. Sur quelle base retenez-vous les pays avec lesquels vous signez des Accords de partenariat ?
Le premier critère est la bonne gestion du programme par le Special Olympic local. On tient compte de ses résultats probants sur le terrain. En seconde position, c'est la crédibilité du programme du pays. C'est vous dire que la FIFA ne peut se joindre à un pays dont la gestion du programme laisse à désirer. C'est en tenant compte de ces deux critères fondamentaux que nous avons sélectionné 10 programmes en Afrique. En clair, la FIFA tient compte de la bonne gestion de la Fédération de football d'un pays avant de s'y engager. A combien s'élève la contribution de la FIFA au sein d'un Special Olympic local ?
Le programme s'étend sur deux ans. Et pour les 10 pays africains sélectionnés, la FIFA offre 300 mille dollars américains. Mais le partage ne se fait pas de façon équitable. Il tient compte du contenu du programme d'un pays donné avant de lui donner sa part. Avez-vous un message à l'endroit des parents qui ont des malades mentaux qui hésitent à les inscrire à Special Olympic ?
Nous voulons, par le canal de la presse dans toute sa généralité, dire aux parents concernés de ne plus retenir leurs enfants. Ils doivent les inscrire à Special Olympic qui leur permet de s'épanouir. Depuis que vous êtes engagés dans ce projet, avez-vous atteint les résultats escomptés ?
Aux USA, par exemple, grâce à l'apport inestimable de la presse, nous avons, à 90%, atteint nos objectifs. Ce qui n'est pas du tout le cas en l'Afrique où beaucoup reste à faire.
Entretien réalisé par
De Bouaffo

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023