samedi 30 juin 2007 par Notre Voie

Réaction de Konaté Sidiki (porte-parole des Forces Nouvelles): Personne ne pourra assassiner le processus de paix?
Les enquêtes se poursuivent. Nous avons procédé à des arrestations. Nous avons compris que ça n'a aucune incidence sur la sécurisation globale de la ville. Personne ne pourra assassiner le processus de paix. C'est un attentat. La zone de l'aéroport est sécurisée par les forces impartiales. Il faut s'interroger?. Propos recueillis à Bouaké par
Allan Alliali
Union africaine : "on ne tire pas sur la paix"
Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine (UA), Saïd Djinnit, a condamné vendredi l'attaque qui a fait quatre morts dans la délégation du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire). "L'UA condamne sans équivoque, c'est une condamnation très très ferme contre l'attaque de l'avion du Premier ministre", a déclaré M. Djinnit à des journalistes de l'AFP et de Radio France Internationale.
"On ne tire pas sur la paix. Nous dirons aux auteurs (quand ils seront identifiés) de rejoindre le processus de paix et de faire confiance à ce processus", a-t-il ajouté, espérant que cette attaque "n'est qu'un incident de parcours".
"Toutes les parties prenantes doivent comprendre que le Premier ministre est une personne clef du processus de paix", a-t-il dit estimant qu'il est nécessaire de "trouver des réponses aux préoccupations de toutes les parties". Le processus de paix de Ouagadougou avait débouché sur la nomination début avril de M. Soro, ancien chef rebelle, comme Premier ministre du président Laurent Gbagbo, dans ce pays coupé en deux depuis près de cinq ans. Selon un conseiller de M. Soro, l'avion du Premier ministre a essuyé un tir de roquette alors qu'il atterrissait à Bouaké, place forte de la rébellion, vendredi matin. M. Soro n'a pas été touché, mais quatre membres de sa délégation ont été tués, selon cette source. Cette attaque a été unanimement condamnée par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), la France, la Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) notamment. Le Monde.fr. Colonel Mustapha Dafir (porte-parole militaire de l'ONUCI : C'est l'affaire des autorités ivoiriennes?
Interrogé sur la question de la sécurité à l'aéroport de Bouaké, le colonel Dafir, quelque peu mal à l'aise, a répondu sèchement : C'est l'affaire des autorités ivoiriennes. Je n'ai rien à confirmer. Je n'ai rien à déclarer? L'ONUCI condamne
L'Opération des Nations unies en Côte d'lvoire (ONUCI), condamne énergiquement l'attaque violente, le 29 juin 2007 à Bouaké, contre l'avion transportant le Premier ministre Guillaume Soro et sa délégation et déplore les pertes en vies humaines qu'elle a provoquées . L'ONUCI engage les autorités ivoiriennes compétentes à prendre toutes les mesures pour identifier les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice conformément a la loi en vigueur. Persuadée que le dialogue est la seule voie de sortie de crise, l'ONUCI appelle toutes les parties garder le calme et la sérénité et à n'entreprendre aucune action qui pourrait hypothéquer les acquis indéniables de l'Accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007, qui bénéficie du soutien sans réserve de la communauté internationale.
L'ONUCI demeure aux côtés du gouvernement ivoirien pour consolider la dynamique actuelle en vue d'un retour rapide de la paix en Côte d'Ivoire. Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur la Cote d'Ivoire. Le Secrétaire général est choqué par l'attaque à la roquette contre un avion qui transportait le Premier Ministre Guillaume Soro, sur l'aéroport de Bouake, causant la mort d'au moins trois personnes et en blessant plusieurs autres. Le Secrétaire général condamne cette attaque avec la plus grande fermeté. Il lance un appel à toutes les parties ivoiriennes afin qu'elles continuent de travailler ensemble, et en étroite relation avec les Nations Unies, à la mise en ?uvre de l'accord de Ouagadougou. Le Secrétaire général rappelle au peuple ivoirien que cet accord constitue une occasion unique de parvenir à un règlement pacif1que de la longue crise ivoirienne, et devrait etre mis à profit af1n de bénéficier à l'ensemble de la population de la Cote d'Ivoire et de la sous-région.

New York, le 29 Juin 2007

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