Pour rendre compte de l'installation des magistrats pour la mise en route des audiences foraines à Bouaké, de nombreux journalistes nationaux étaient dans la délégation du Premier ministre Guillaume Soro. Ils étaient donc tous dans l'avion qui a subi deux tirs de roquette. On peut le dire, nos journalistes sont de véritables miraculés. Tant ils ont frôlé la mort. Personne ne peut imaginer le traumatisme dans ces conditions-là. Malgré cela, ils sont restés à Bouaké pour le service, pour informer le peuple ivoirien. A ceux-là, il faut rendre hommage. Ce sont notre collaborateur Diarrassouba Sory (Le Nouveau Réveil), Bandaman Jean Jaurès (Le Front), D. Samou (Le Patriote), Hypollite Oulaï (l'Inter), Kamaté Ibrahim (soir Info), D. Mark (24H), Ignace Bidi (Matin d'Abidjan) ; Alain Aliali (Notre Voie), Jérôme Koffi Abolin (TV 1ère chaîne), Konan Lambert (TV 1ère chaîne), Jeanne Coulibaly (CICG), Madia Touré (service communication de la Primature et Lanciné Palenfo (TV Notre Patrie). L'attentat contre l'avion dans lequel tous ces journalistes ont failli périr est venu malheureusement compléter la longue liste des risques auxquels les journalistes ont toujours été confrontés. Sur nos routes, dans les avions, dans des zones armées, le journaliste brave chaque jour la mort. Ne comptant que sur la protection du Tout Puissant. Courage aux journalistes miraculés.
François Konan