Installée hier, la Commission d'observation des médias en période électorale (Comel) peut démarrer ses activités.
La Commission d'observation des médias en période électorale (Comel) a été installée hier jeudi 28 juin dans un complexe hôtelier au Plateau .Ce en présence du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané et Traoré Fatoumata, vice-présidente de la Commission électorale indépendante (Cei).Au nombre de 15 dont trois absents, les membres ont été présentés à l'assistance. Le Comel est présidé par le président de l'Olped (Observatoire pour la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie), Zio Moussa.
La vice-présidente de la Cei a retracé les grandes lignes de la mise en place de la Cei nouvelle version dont la mission est l'organisation d'élections transparentes, ouvertes à tous. Et de s'interroger: Comment une commission dite indépendante peut-elle être constituée de 20 représentants de partis politiques?
Pour Mme Traoré Fatoumata, la confiance s'est construite peu à peu.
Ibrahim Sy Savané, ministre de la Communication estime pour sa part que le Comel est une bonne initiative. Cependant, il faut tout faire pour maintenir la crédibilité de cette nouvelle structure. Il est certain que si elle ne s'inscrit pas dans cette dynamique, elle va inciter à la méfiance. Le ministre de la Communication a promis apporter la contribution de son département.
Cette initiative répond au souci de faire en sorte que l'éthique, la liberté et la déontologie de la presse soient davantage respectées par les médias et les autorités nationales avant, pendant et après les échéances électorales qui s'annoncent en Côte d'Ivoire dans le premier trimestre de l'an prochain. Ainsi, à l'approche de cet événement, nous avons jugé opportun de mettre sur pied une structure qui sera chargée de veiller à la charte du traitement de l'information en cette période. Cette structure aura également pour tâche, l'observation et l'indexation de la parole politique. Parce que nous nous sommes rendu compte que lors des indexations, des fautes commises par des journalistes relèvent du fait qu'ils rapportent des discours d'hommes politiques portant en eux des germes de division, expliquait Méité Aminata conseillère chargée de la médiation au sein de l'organe d'autorégulation des médias ivoiriens dans les colonnes d'un confrère. Selon l'Olped, les fautes commises par les journalistes prennent particulièrement de l'ampleur. Le Comel apparaît donc un outil de sensibilisation au respect des règles du métier.
Coulibaly Brahima