La politique de décentralisation, un pan du programme d'action du président de la Fédération ivoirienne de karaté, arts martiaux chinois et disciplines associées (FIKAMCDA), Me Yaï Vincent, est en marche. Le week-end dernier, le président Yaï et certains de ses collaborateurs étaient à Bouaké pour l'installation de la ligue de karaté de la Vallée du Bandaman. Bouaké a été choisi parce que selon le président de la FIKAMCDA, cette ville est le berceau du karaté en Côte d'Ivoire. Mais également, c'est la destination de tous les sportifs qui veulent la paix?. La création des ligues, en effet, répond au souci du premier responsable de la Fédération, de déléguer ses pouvoirs à ceux qui vont les diriger. Ce qui suppose qu'ils se doivent de promouvoir le karaté à travers leurs zones. En plus, la Fédération veut, par cette politique, décentraliser les pouvoirs de décision. Nous voulons montrer que notre fédération ne s'arrête pas seulement à Abidjan et c'est la première étape d'un processus?, explique Me Yaï. Pour permettre aux responsables des ligues d'être plus efficaces sur le terrain, le comité directeur de la FIKAMCDA, entend non seulement dégager les moyens mais également procéder à la formation de ces responsables. En marge de la cérémonie d'installation de la ligue de la Vallée du Bandama, une compétition kumité en open et par équipes et une démonstration ont eu lieu. La compétition a été dominée par la Nouvelle génération? de Bouaké. A noter que la FIKAMCDA est composée de 15 ligues à travers le pays.
Etienne Assémian