Pour Robert Gbaï Tagro, il reste "plusieurs étapes dont le problème de la fixation des lieux et du nombre des bureaux de vote" ainsi que du "désarmement des forces en présence", de la "reconstruction de la Côte d'Ivoire" et de la "réinstallation de la population". Aussi, fixe-t-il la date de l'élection présidentielle au "dernier mercredi d'octobre 2010". Cette date ne correspond pas à celle sortie de l'accord de Ouagadougou et corrigée récemment à Yamoussoukro par le Burkinabé Blaise Comparé. En effet, l'élection présidentielle peut bel et bien avoir lieu au premier trimestre 2008. La "réinstallation de la population civile sur toute l'étendue du territoire national en Janvier, Février, mars 2010" ne saurait être un mouvement suscité comme le redéploiement de l'administration) mais volontaire. Cette réinstallation "du coup ne saurait être un préalable à la tenue d'élections. Quant à la reconstruction de la Côte d'Ivoire, il serait intéressant que celle-ci incombe à un nouveau pouvoir issu des urnes. Pour ce qui est du désarmement "de juillet à décembre 2007", pour peu qu'il y ait une bonne volonté et un minimum de bonne foi chez les deux belligérants, il pourrait avoir lieu dans le temps indiqué par le commuiqué final du cadre permanent de concertation (CPC).
Prince Béganssou