La procédure judiciaire entamée contre Béhanzin suit son cours. Il ressort des dernières déclarations de l'ex-prêtre vaudou que tous les témoignages contenus sur le CD sont justes à l'exception des faits concernant le Ballon d'Or Africain, Didier Drogba et la Diva de la musique ivoirienne, Aïcha Koné. Pour ces deux personnalités, L'ancien sorcier reconnaît n'avoir eu aucun contact direct avec eux. Aussi, il dit n'avoir effectué aucune pratique vaudou les concernant, contrairement à ce qu'il a révélé sur le CD. À l'en croire, les faits qu'il a relatés sur leur compte lui ont été rapportés par de tierces personnes. Raison pour laquelle, il s'excuse pour les diffamations qu'il a commises à l'endroit de Drogba et d'Aïcha Koné. Outre ces 2 mis en cause, M. Atayi Codja Armand Guédégbé de son vrai nom, reste formel quant à la véracité des faits pour les autres mis en cause. Pour ce qui est des circonstances de l'enregistrement du CD et de son identité, Béhanzin reconnaît qu'il n'appartient pas à la famille Béhanzin. Il est issu de la lignée des Akédégbé, une famille qui assurait mystiquement la force et le pouvoir du roi Dahomey. Il a réaffirmé qu'il s'est reconverti au christianisme et a jugé nécessaire de se repentir de ses anciennes pratiques vaudou qui sont opposées à la religion chrétienne. L'idée d'en faire un témoignage serait venue de Soumah Yadi, l'ex-rosicrucien converti lui aussi au christianisme. Aujourd'hui, Il se dit éc?uré de voir que depuis son arrestation jeudi dernier à Grand-Bassam, aucun de ses encadreurs spirituels et de ceux qui ont ?uvré à la confection du CD ne soient venus le voir. Et précisément Soumah Yadi, aujourd'hui président de groupe les ''Intercesseurs de Côte d'Ivoire?. L'affaire Béhanzin vient ainsi de prendre un autre tournant. A la police criminelle, les plaintes s'enregistrent au compte-gouttes de la part des nombreuses personnalités mises en causes.
CAROL OFFI