mardi 26 juin 2007 par Notre Voie

La délégation présidentielle et celle des Forces nouvelles (ex-rébellion) invitées par le président Blaise Compaoré à Ouagadougou pour trancher, entre autre débats, la question des grades dans la nouvelle armée de Côte d'Ivoire n'ont pu parvenir à un accord définitif. Elles sont revenues à Abidjan pour continuer les discussions en terre ivoirienne, entre Ivoiriens. C'est la déclaration que le ministre Désiré Tagro, chef de la délégation présidentielle dans le dialogue direct avec l'ex-rébellion, a faite hier sur le plateau de la Télévision Première chaîne, au journal de 20h. Selon l'ancien Porte-parole du président Laurent Gbagbo, les deux délégations ont pu, dans la capitale burkinabé,parvenir à afficher davantage leur volonté de résoudre cette épineuse question des grades militaires à attribuer aux ex-rebelles mais elles ne sont pas parvenues à un accord définitif. Les responsables de ces délégations sont revenus à Abidjan après avoir convaincu le président du Faso, facilitateur dans la résolution de la crise ivoirienne, qu'ils sont en mesure de parvenir à un accord sur ce point sans son assistance et, surtout, pour assurer leurs charges ministérielles qu'ils ont dû abonner depuis environs une semaines. A la faveur de la rébellion qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux territoires, les militaires qui avaient déserté les rangs des forces de défense et de sécurité se sont vu accorder des grades par leur ex-chef, le Premier ministre Guillaume Soro Kigbafori. L'accord politique de Ouagadougou ayant mis fin au conflit, la construction de la nouvelle armée ne peut se faire efficacement sans la résolution de ce problème de grades créé par l'état de guerre que l'on tente d'oublier aujourd'hui. Nous prendrons le temps qu'il faut pour le résoudre afin de ne plus y revenir , rassure Désiré Tagro.

César Etou

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