Le Front populaire ivoirien (Fpi) continue de ratisser large. Le samedi dernier, 5000 femmes d'Abobo-Sagbé ont démissionné de leurs partis politiques respectifs pour militer désormais au Fpi. Cette cérémonie qui a eu lieu dans la commune d'Abobo, s'est déroulée en présence de la marraine, la Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, député de cette commune et par ailleurs vice-présidente du Fpi. Pour sa sortie officielle, le Mouvement pour la réconciliation et la paix en Côte d'Ivoire (Morepaci) a tenu le pari de sa capacité de mobilisation massive. Indiquant les raisons de leur adhésion massive à ce parti, Mme Traoré née Sanogo Mariam, présidente du Morepaci, a révélé que ces femmes sont toutes issues de partis autres que le Fpi. Elles soutiennent le travail abattu par le Président Laurent Gbagbo pour permettre aux Ivoiriens et aux Africains d'avoir leur vraie indépendance dans la dignité. Pour marquer l'acte solennel d'adhésion, Mme Traoré a remis à la marraine 83 registres des nouvelles militantes représentant les 83 mouvements et associations de femmes regroupés au sein du Morepaci ainsi que 100.000 francs de cotisations destinée, pour l'instant, à l'achat de 500 cartes de membres du Fpi. Mme Gbagbo a demandé à toutes ces femmes de s'impliquer davantage dans le processus de paix en cours. Elle a remis à la présidente du Morepaci la somme de 2 millions francs pour soutenir les activités de ce mouvement.
Kouamé Alfred