lundi 25 juin 2007 par 24 Heures

Emmanuelle Ducos, la juge française venue, flanquée d'un assistant, enquêter sur les violences perpétrées en novembre 2004 contre la communauté française est obligée de regagner son pays. Ne pouvant plus supporter les entraves à elle faites par les autorités ivoiriennes, la juge retourne à Paris d'où elle compte lancer des mandats d'arrêts internationaux contre les personnes citées dans l'affaire.

Emmanuelle Ducos jette l'éponge.
Elle rentre vraisemblablement à Paris aujourd'hui.
Ne pouvant plus supporter les pressions exercées sur elle, de même que les blocages faits à l'exécution de son travail, la juge française et son assistant ont décidé de rentrer en France.
Le rendez-vous qu'ils attendaient d'avoir avec le ministre de la Justice, Mamadou Koné, pour tenter de lever les blocages, n'a pu avoir lieu.
Ce qu'ils entendaient dire face-à-face au ministre, lui a été finalement dit par téléphone, à savoir que c'est la présidence qui fait obstacle au déroulement normal de leur enquête.
La source du blocage de son travail ayant été identifiée et ne voulant pas si facilement laisser tomber l'affaire, la magistrate française s'est résolue à regagner son pays.
De Paris, elle entend prendre la seule décision qui se présente aujourd'hui à elle : lancer des mandats d'arrêts internationaux contre tous les individus identifiés comme ayant pris part aux violences anti-françaises de novembre 2004.


M.D

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