lundi 25 juin 2007 par Fraternité Matin

Le premier tour des législatives au Congo, pour renouveler les 137 députés de l'Assemblée nationale, a démarré, hier, dans une confusion totale. En l'absence de matériel électoral ou de scrutateurs. À la mi-journée, de nombreux bureaux tels que ceux de la capitale économique Pointe Noire, dans le sud-ouest, n'étaient pas ouverts, a constaté l'AFP. Dans le département de Pool, au sud-est, des difficultés ont été signalées, faute de matériel électoral. En 2002, les législatives n'ont pu se tenir dans huit circonscriptions de cette région, en raison des combats entre l'armée congolaise et la rébellion du pasteur Frédéric Bitsangou Ntumi. C'est un désordre total, a déclaré le pasteur Ntumi. Son mouvement armé, il l'a transformé en parti politique, afin de prendre part aux législatives de cette année. Le recensement de Pool, n'ayant pu se faire en 2002, de nombreux électeurs de sa circonscription ont dû voter une fois leurs noms ajoutés à la main sur les listes. Plusieurs bureaux de vote avaient des listes sur lesquelles figuraient des noms fictifs ou de personnes décédées. Quand des mineurs ont reçu des cartes d'électeur.
Cette situation a été dénoncée par une quarantaine de partis politiques et associations qui ont appelé au boycott du scrutin. Mais les principales formations de l'opposition, notamment l'UPADS de Pascal Lissouba, renversé en 1997 par l'actuel Président Denis Sassou Nguesso, ont fait fi de l'appel. Et ont participé au vote. Dont le second tour est prévu pour le 22 juillet.

Ernest Aka Simo

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023