À l'initiative du maire de la commune de Marcory, les compatriotes de Wissam Koumeika et les parents de Gnissi Mariam, sa servante se sont retrouvés jeudi après- midi, pour aplanir les divergences et trouver une issue heureuse au différend qui les oppose. La mairie de Marcory a servi de cadre à la rencontre.
A l'issue d'une trentaine de minutes de négociations, les deux parties se sont accordées sur le principe du retrait de la plainte de la famille de la servante. Toutefois, le contenu de l'accord reste un mystère. L'imam Kobeissi de la mosquée libanaise de Marcory a profité de l'occasion pour déplorer et condamner l'attitude de Wissam, avant de saluer la hauteur d'esprit des parents de la servante qui ont accepté un règlement à l'amiable. Il a par ailleurs souhaité que ce genre de différend se règle dans un cadre fraternel et judiciaire. Loin de toute vengeance qui mettrait à mal la cohésion entre Ivoiriens et Libanais. Nous réaffirmons notre attachement à notre seconde patrie la Côte d'Ivoire, pays qui nous a accueilli avec hospitalité. Cette hospitalité légendaire qui fait la fierté du peuple ivoirien a indiqué l'imam. Avant d'appeler la communauté libanaise à un grand sens de responsabilité et de respect envers ce glorieux peuple qui nous a toujours soutenu
Pour sa part, la victime, Gnissi Mariam, a adressé ses remerciements à tous les riverains de Marcory résidentiel, pour leur mobilisation à sa cause. Elle en a profité pour inviter les jeunes à arrêter les pillages et autres agressions contre les ressortissants libanais de la commune.
Marc Yevou