lundi 25 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le Ciapol s'est désormais allié à TREDI pour avoir lui aussi sa part de gâteau toxique. En publiant dès les premiers jours des chiffres alarmants et faux, le Ciapol ne faisait que le jeu des amis de TREDI afin que ceux-ci obtiennent le marché. Ce faisant, celui-ci ne peut aujourd'hui se désolidariser de la société de dépollueurs surtout qu'il y'a encore à manger et à boire.
En effet, selon certaines informations, le Ciapol a estimé qu'ayant été patriote en dénonçant les pollueurs, il aura finalement été payé en monnaie de singe. Aussi a-t-il décidé de jouer le jeu de TREDI qui lui au moins lui aurait permis de s'engraisser.
Quand l'Etat a parlé d'expertise TREDI a proposé ses services pour accompagner l'équipe d'experts sur le terrain sous le prétexte que BURGEAC appartiendrait à une des nombreuses filiales de TRAFIGURA.
Lors de la toute première réunion qui s'est tenue au Bnedt le 6 mars dernier, pour faire l'estimation des travaux de dépollution effectués par TREDI, les basses man?uvres avaient déjà commencé en présentant l'expert indépendant commis comme étant un agent du groupe TRAFIGURA.
Et comme l'argent n'a pas d'odeur, le Bnetd s'est mis dans la danse.
Le deal aurait été monté de toutes pièces lors du voyage de la Cellule à Salèze pour assister à l'incinération des déchets ramassés à Abidjan. Toute une opération de charme faite de tapage médiatique au cours de laquelle les responsables de TREDI ont fait croire aux ivoiriens qu'ils avaient détruit les déchets du Probo Koala alors qu'en réalité se soit n'était que du vent et du pipeau.
Nourris et blanchis par Philippe Leblanc et certains de ses hommes à savoir Henri PetitGand, les membres de la mission ne pouvaient que servir la mauvaise cause de TREDI au retour de Paris.
S'appuyant donc aujourd'hui sur un avenant de contrat pour l'enlèvement de 2500 tonnes de déchets présents dans une mare à Akouédo et dans le bas-fonds de Djibi village, TREDI a cru pouvoir gruger encore les autorités ivoiriennes, qui vigilantes n'ont pas mordu à l'appât.
Pour donc se garantir dudit marché, Joël Séché, Philipe Leblanc et PetitGand ont mis les bouchées doubles pour saboter le travail de BURGEAC, qui allait mettre à nu toutes les magouilles et la fausse dépollution facturée à plusieurs milliards de francs.
Un deal que serait venu confirmer un responsable de TREDI la semaine des fêtes de mères à Abidjan. Car comment comprendre que quelques jours seulement après son départ, une campagne de presse se soit mise en marche pour saboter les travaux d'expertise.
Quand on sait que TREDI a fait les mêmes choses en Colombie, il n'y a qu'un pas à franchir pour conclure que tout ceci est fait pour que TREDI continue de se sucrer sur le dos du contribuable ivoirien. Le Ciapol et le Bnetd ne veulent point 223 milliards de FCFA pour l'Etat ivoirien, mais plutôt obtenir au profit de TREDI, le paiement de l'opération complémentaire d'enlèvement sollicité par la boîte de Joël Séché et sa bande de profiteurs qui sur RFI et à l'AFP, ont ressurgi pour encore une fois, faire des offres de services, et tenter un passage en force, sans passer par un appel d'offres. Cette sortie a été la preuve flagrante de la collusion entre TREDI et ses relais locaux.
CK

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