lundi 25 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le samedi 23 Juin 2007 au parlement de Gbeuliville le DG de l'hôtel président et les éléments de sa sécurité ont tiré sur des patriotes. Néné Bi Léon aurait opposé un refus à la création d'un parlement sur cette place publique sous prétexte qu'il est gêné par le bruit des orateurs. Pourtant, cette place sert de lieu de funérailles, de Maracana et autres activités.
Pour mettre en pratique sa décision de chasser les jeunes patriotes de cet endroit, Néné Bi Léon au volant de sa voiture fonce sur la foule qui se disperse et il tente de rentrer dans sa cour. Les jeunes vont vert lui, il sort très furieux de sa voiture et donne un coup de poings au premier venu, le jeune Gnamanka Depeu alias Topla sur son ?il droit. Au même moment son garde du corps, un militaire de la garde républicaine saisit le jeune Ibo Dodo Julien au collé. L'un des gardes du corps entre dans la maison, sort sa Kalach et se met à tirer en l'air. Puisque la foule avançait en grand nombre, il décide de tirer sur elle. Ses frères d'armes le maîtrisent. C'est ainsi que le président des patriotes de Gbeuliville Bouazo Digbeu et ses camarades ont défoncé le portail pour déloger le DG. La présidence qui avait déjà été informée par le président du parlement a à son tour informé le ministre Kadet Bertin qui lui à son tour appelle les jeunes au téléphone et leur demande le calme. Le préfet de police de Daloa informé est arrivé avec ses éléments en compagnie du commissaire du 1er arrondissement aux environs de 1heure du matin. Les éléments de la police, aidés par le président du parlement ont fait sortir le DG Néné Bi Léon en le déguisant en sergent de police. Le préfet de police a demandé aux jeunes patriotes de faire en sorte que ce problème se passe dans la convivialité, puisqu'ils vivent entre frères. Le DG de l'hôtel président de Yamoussoukro Néné Bi Léon que nous avons rencontré a refusé catégoriquement de nous parler. Lorsque nous avons insisté, il a dit qu'il n'a pas de déclaration à faire à la presse. Dans la fuite, certains patriotes ont vu leurs portables endommagés, d'autres sont blessés, la sono du parlement complètement endommagée, d'autres appareils volés. Il faut noter que cet incident qui a démarré à 20h, s'est achevé à 3h du matin. Pour l'heure, le calme semble revenu mais les patriotes exigent du DG le remboursement de tous leurs biens perdus.
Prince Adéro

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