Le piratage prendra certainement un coup les jours à venir. En effet, les créateurs des ?uvres de l'esprit après leur débâcle à la sorbonne (Plateau) ont changé de méthodes. Avec la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), ils ont élaboré une stratégie pouvant permettre aux deux parties de jouer chacune son rôle. Lors des discussions, Koffi Serge (secrétaire général de la Fesci) et ses camarades ont fait savoir aux artistes, qu'ils ne s'opposaient en aucun cas au combat qu'ils voudraient mener contre ce fléau. Etant donné qu'ils sont l'objet d'accusation, ils joueraient leur partition. Afin que l'opinion comprenne réellement qu'ils n'y étaient pour rien. Les artistes ne se sont pas arrêtés à ce stade. En plus des étudiants, ils ont pris attache avec des cerveaux de la piraterie sur toute l'étendue du district d'Abidjan. Ce travail d'Hercule a porté ses fruits puisque nombre de pirates envisagent rencontrer l'union nationale des artistes de Côte d'Ivoire (Unartci). Afin d'harmoniser ensemble un planning qui à coup sûr réjouira les créateurs des ?uvres de l'esprit. L'un des cerveaux nous a joint hier au téléphone pour nous faire certaines révélations. A l'en croire, l'origine de ce mal est de la volonté de certains opérateurs économiques du pays. En requérant l'anonymat, il a avoué ceci : Je ne savais rien du domaine de la piraterie. Ce sont des amis qui n'y ont amené. Ceux-ci sont financés par des opérateurs économiques de la place à qui ils versent des montants chaque fin du mois. Mais j'ai fini par comprendre que cet argent n'est pas béni. Donc, j'ai décidé de surseoir à mes activités . Il serait souhaitable que tout ce bloc s'allie à la brigade culturelle du Burida. Pour faciliter le combat. Le commissaire Ouattara Francis Nielbien se dit disponible à cet effet. Car, pour lui, c'est ensemble que les artistes et ses éléments arriveront à éradiquer ce fléau. Nous espérons que cette collaboration portera.
D.D