lundi 25 juin 2007 par Le Front

La question des grades des éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) va certainement trouver une solution. C'est que le communiqué final issu de la réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) tenue le 12 juin dernier à Yamoussoukro, mentionnait ceci en son point 5 (le dernier) relatif au processus DDR. ?'Les membres du Cpc ont demandé au facilitateur de recevoir diligemment les délégations signataires de l'accord de Ouagadougou, pour trouver une solution aux questions de grades, quotas et du service civique . Dix (10) jours après la rencontre des cinq (5) (Compaoré, Gbagbo, Soro, Bédié et Ouattara) du Cpc, le facilitateur dans la crise ivoirienne, le président Blaise Compaoré, convoque comme promis les deux parties signataires de l'accord de Ouagadougou dans la capitale burkinabé. Objectif : harmoniser les positions sur la question des grades. ?'Cette réunion constitue une autre étape importante dans le processus de réunification des deux armées tel que prescrit par l'accord de paix de Ouagadougou. Ses conclusions devront permettre au facilitateur de proposer aux ex-belligérants un plan définitif de résolution de la question des grades'', clarifie le communiqué émanant du centre d'information et de communication gouvernemental (Cicg). A vec les capacités qu'on lui connaît dans la résolution des crises, il est certain que la proposition du facilitateur Blaise Compaoré fera l'unanimité, au point de mettre définitivement fin à la ?'crise des grades'' qui avait fini par créer un retard dans la mise en ?uvre de la réunification des deux armées, et de façon plus globale de l'accord de paix. Début juin, le ministre de la défense, Michel Amani N'guessan, au sortir d'une rencontre avec le Premier ministre, avait lui-même reconnu que les grades Fafn posaient problème. Ainsi, c'est naturellement que le Centre de commandement intégré (Cci) mis en place par l'accord de Ouaga et comprenant les éléments des deux forces (Fds-ci et Fafn) a eu du mal à travailler à l'application dudit accord. Mais, au terme de la réunion de Ouagadougou, il est certain que les choses iront comme sur des patins à roulettes pour permettre à l'ensemble du processus de paix de sortir définitivement le pays de cinq (5) ans de crise.



Ouattara Abdoul Karim

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