lundi 25 juin 2007 par Le Nouveau Réveil

Monsieur le premier ministre Daniel Kablan Duncan, Mesdames et monsieurs les ministres. Messieurs les directeurs de cabinet représentants les ministres de la Communication et de la Défense, messieurs les responsables du PDCI-RDA, messieurs les élus, messieurs les chefs traditionnels. Messieurs les représentants de la profession journalistique, monsieur le directeur général du groupe "Le Réveil". Mesdames et messieurs les invités, chers parents, chers amis. Quand on intervient au moment où je le fais, il est difficile de trouver des mots nouveaux, pour transmettre le message du président Henri Konan Bédié, sous le haut parrainage de qui se trouve placée cette cérémonie. Il m'a demandé de venir le représenter ici pour vous saluer tous et assurer aux travailleurs du groupe le Réveil et aux journalistes de "Le Nouveau Réveil" de son soutien, de sa sympathie et de ses encouragements quotidiens. Le président aurait bien voulu être avec vous ce soir. Mais d'autres obligations l'en ont empêché. Mais de c?ur, il est avec nous. Il me charge, comme s'il savait ce que tout le monde allait dire ici, de vous dire après tout ce que nous avons entendu de bien sur votre compte, sur votre conscience professionnelle, sur le credo que vous avez choisi pour aider à la construction de la Côte d'Ivoire. Il me charge de vous dire que c'est un crédit quotidiennement renouvelé que vous font la population ivoirienne et tous ceux qu'intéresse la vie de la Côte d'Ivoire. Ce capital de confiance vous engage et vous oblige à être parmi les meilleurs chaque jour que Dieu fait. Comme dans une salle de classe quand on est premier, c'est une lourde responsabilité. Parce que quand le 10e devient 8e, on le félicite. Mais quand le 1er devient 2e, on dit que son travail a baissé. Quand on est premier, on est obligé de travailler toujours pour demeurer premier. C'est pourquoi, la confiance que vous accordent les lecteurs ivoiriens, chers amis du journal "Le Nouveau Réveil", est une obligation qui vous est faite de faire toujours les efforts nécessaires pour être parmi les meilleurs dans le microcosme du journalisme ivoirien. Le PDCI se félicite de travailler en collaboration avec vous. Mais qui l'a toujours dit haut et fort pour éviter les confusions et pour souligner davantage votre mérite que "Le Nouveau Réveil" n'est pas un journal du PDCI-RDA. Ce n'est pas un terme pour vous renier. C'est pour rétablir la vérité. Et vous rendre l'hommage qui vous est dû. Parce que vous traiter de journal de parti que vous n'êtes pas signifierait que la direction du parti a un comité de lecture qui censure vos articles. Ce qui n'est pas le cas. Vous êtes un journal proche du parti. Vous avez choisi de défendre les idéaux qui fondent le PDCI-RDA. Vous avez choisi d'?uvrer pour la paix par le dialogue, par la fraternité, par la concertation, par la libération de l'homme ivoirien et par le respect de tous. Des idéaux que le président Félix Houphouët-Boigny nous a enseignés et que Henri Konan Bédié après lui, a pris à bras le corps pour les développer, comme Houphouët l'avait dit, qu'ayant tracé les sillons, il souhaite que ceux qui vont venir, les élargissent. Vous avez choisi ce créneau difficile qui est à l'opposé de la démagogie facile, du mensonge facile. De ce discours tribun, excitateur, facile. Vous avez accepté de vous inscrire dans la vérité quelquefois difficile à entendre. Mais qui permet de se construire tout en respectant l'autre. Au lieu de dire à un frère qu'il ment, vous pouvez dire qu'il dit des contre vérités. Ça l'amènerait à réfléchir pour savoir que s'il dit des contre vérités c'est qu'il y a des vérités quelque part et qu'il les recherche. Et c'est ce travail difficile que vous devez poursuivre. Madame la ministre vient de le rappeler à propos que la tâche est difficile dans une atmosphère où la liberté d'expression n'est pas tout à fait garantie. Où quand vous ne pensez pas comme celui qui tient la crosse du fusil, vous êtes à sa porté, parce qu'il pense que sa vérité est la vérité. Ce combat qui mérite la peine d'être mené, le président Henri Konan Bédié vous demande de le poursuivre avec sagesse, persévérance, mais sans témérité. Parce que notre père à tous a eu à nous apprendre que pour se donner, il faut exister. La Côte d'Ivoire a besoin de ceux qui veulent participer positivement à sa construction, au retour de la paix par une information juste. Et nous pensons, nous au PDCI-RDA, que "Le Nouveau Réveil" qui a choisi de travailler dans les créneaux des idéaux du parti, est de ceux-là qui veulent apporter une contribution positive à la restauration de la paix en disant la vérité. Mais la vérité qui construit. Alors en ces temps difficiles où de jour en jour, l'horizon qu'on entrevoit recule, nous devons nous armer de courage. Non pas pour invectiver, non pas pour insulter. Mais pour rappeler l'ordre normal des choses en toute humilité. Ce travail, dans cette Côte d'Ivoire qui se recherche. Et dans ce monde d'aujourd'hui où la communication occupe une place sans laquelle l'évènement qui a eu lieu est considéré comme n'ayant pas eu lieu, le rôle de la presse est capital. Ne descendez pas dans la fange. Restez à la hauteur où vous vous êtes hissés pour aider tous les Ivoiriens toutes tendances confondues à regarder dans la même direction en sachant la voie qui peut sauver. N'oubliez pas que tout ce que vous dites auprès du commun des mortels est comme parole d'évangile. Parce que la formule qui est servie c'est "c'était même dans le journal". C'est pourquoi, vous êtes appelés à ne mettre dans le journal que ce qui est vrai. Le PDCI-RDA voudrait donc profiter de cette occasion pour vous dire merci. Merci pour votre engagement à ses côtés. Merci pour toutes les fois, où vous avez, sans l'avoir consulté, parce que parmi vous, il y a des militants, tracé ses vues dans vos colonnes. Vous l'avez dit et cela m'arrive souvent, en tant que secrétaire général, de vous interpeller à tort ou à raison pour que nous échangions sur un certain nombre d'articles. Et que nous voyions en fonction de votre ligne éditoriale, si tout est toujours conforme avec la réalité que la réalité que nous gérons. Ce n'était pas une volonté d'immixtion dans une entreprise privée de presse. Mesdames et messieurs du Nouveau Réveil?, comme le DG l'a dit, le Président Bédié vous a soutenus, vous soutient et m'envoie vous dire qu'il continuera de vous soutenir si vous maintenez le cap. Je l'ai dit d'entrée de jeu, tout a été dit. Référez-vous à tous les conseils, à toutes les félicitations qui vous ont été adressés par ceux qui m'ont précédé à cette tribune. Et considérez cela comme un encouragement à persévérer. Six ans, votre doyen Eugène Kacou l'a dit, c'est peu. Il a parlé de journaux qui ont 100 ans. Alors persévérez pour rester les meilleurs pendant les 100 années à venir. Que Dieu lui-même qui est Vérité et ce dont vit principalement l'homme, ce n'est ni simplement de pain mais de paroles qui construisent. Tant que vous resterez dans cette vérité, que ce Dieu lui-même vous éclaire et vous conduise. Lui seul, devant ce chemin parsemé d'embûches, où la méchanceté le dispute à la haine. Lui seul sera votre rempart, lui seul sera votre berger, lui seul saura apporter de bons fruits à tout ce que vous faites. C'est pourquoi, il ne me reste plus qu'à dire au nom du président Henri Konan Bédié et au nom de tous les invités, bon anniversaire.
Propos recueillis par Poy
Son excellence l'ambasadeur Tapé Koulou Laurent, président de la Fédération Nationale pour la paix en Côte d'Ivoire (FNPCI), a réussi le pari de la mobilisation le samedi dernier, à l'occasion de la cérémonie d'hommage au président du PDCI-RDA, Aimé Henri Konan Bédié. En effet, la salle Lougah François du Palais de la culture choisie pour la cérémonie a refusé du monde.
Les membres de la FNPCI et les militants du PDCI-RDA sont venus nombreux pour rendre hommage et célébrer le Président Henri Konan Bédié pour ses actions en faveur de la paix. Le Président Bédié était représenté par son directeur de cabinet, le Dr Lénissongui Coulibaly qui était accompagné d'une forte délégation. La présidente de l'UFPDCI, Mme Dao Henriette Coulibaly et le président de la JPDCI, Kouadio Konan Bertin étaient également présents à cette cérémonie avec de fortes délégations.
L'ambassadeur Tapé Koulou Laurent a, à cette occasion, réaffirmé son attachement au Président du PDCI-RDA. "J'ai choisi Henri Konan Bédié jusqu'à la fin de ma vie . Bédié reviendra au pouvoir. Et nous comptons sur Henri Konan Bédié pour sortir les Ivoiriens de la souffrance", a déclaré d'entrée Tapé Koulou dans sa brève intervention. Puis d'ajouter, "il y a des gens qui racontent que Bédié est vieux, mais s'il est vieux, laissez-le se présenter, et puis vous allez le battre. Vous avez peur. Vous nous avez mis dans la misère, vous avez peur. En mars 2008, vous partirez du pouvoir comme vous êtes venus". L'ambassadeur Tapé Koulou a choisi cette tribune pour répondre à Franck Guéi qui dit soupçonner le Président Bédié d'être à la base de la mort de son père, le général Robert Guéi. "J'ai lu dans les journaux un farfelu dire que Bédié a tué son père. Il ne sait pas qui a tué son père ? Moi, j'étais auprès du corps de Guéi. Bédié n'était pas là, il était à l'ambassade du Canada. Si vous avez peur, je vais vous dire la vérité. Méfiez-vous de Henri Konan Bédié parce que celui qui le touche, aura affaire à moi. Je vous connais en détail ici dans ce pays", a menacé l'ex-parrain de la galaxie patriotique. Avant Tapé Koulou, plusieurs présidents d'organisations non gouvernementales se sont succédé pour relever "les qualités d'homme de développement, de dépassement de soi et de don de soi du Président Henri Konan Bédié". Selon le parrain de la cérémonie, M. Kouassi Allomo Paulin, " Henri Konan Bédié demeure l'homme qu'il faut à la Côte d'Ivoire, "l'assurance tous risques" pour les Ivoiriens, pour le développement et le retour d'une paix durable, garante de la prospérité future de la Côte d'Ivoire". Le député Silué Kagnon, président de la cérémonie, a salué tous ceux qui ont effectué le déplacement tout en soutenant que le Président Bédié est un véritable homme de paix. La présidente de l'UFPDCI, Mme Dao Coulibaly a salué à son tour l'initiative de la FNPCI de rendre hommage au président pour ces actions en faveur de la paix. Le représentant du Président Bédié, Dr Lénissongui Coulibaly a traduit les remerciements du président aux organisateurs. "Vous démontrez que vous n'êtes pas un ami à temps partiel. Pendant les 22 mois d'exil du président, on vous a senti à nos côtés", a-t-il dit à Tapé Koulou. "Vous constituez pour nous un échantillon important, non négligeable de la société civile qui joue de plus en plus un rôle affirmé dans la vie de notre nation", a-t-il dit aux membres de la FNPCI. Le représentant du Président Bédié a également salué et remercié le parrain, M. Kouassi Allomo Paulin et le président de la cérémonie, le député Silué Kagnon pour leur soutien sans faille au président du PDCI-RDA. "Avant le coup d'état stupide de 1999, beaucoup de propos mensongers ont été tenus à l'encontre du Président Henri Konan Bédié. Mais, le temps a prouvé à tous ceux qui raisonnent qu'ils se sont trompés sur toute la ligne sur le compte d'Aimé Henri Konan Bédié", a-t-il relevé. Dr Lénissongui a rappelé que "trois jours après le déclenchement de la crise du 19 septembre 2002, Bédié avait proposé le dialogue. On aurait fait l'économie de tout ce gâchis si on l'avait écouté" a-t-il ajouté. Pour Dr Lénissongui, le Président Bédié est un homme de paix et de progrès. C'est pourquoi tout en saluant l'initiative, il a invité les Ivoiriens à ouvrir les yeux. Il a conclu en indiquant que les Ivoiriens qui ont vécu sous les régimes du PDCI et du FPI, souront faire le bon choix au moment opportun. Un tableau a été offert au Président Bédié par la FNPCI.

Jules Claver Aka

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