samedi 23 juin 2007 par Nord-Sud

L'assemblée générale des actionnaires de Filtisac s'est tenue hier à Abidjan. Même si la Direction générale entretient un brin d'optimisme, la société de fabrication de jute et d'emballage, Filtisac éprouve quelques difficultés, sans doute résiduelles, à sortir de la zone rouge. Selon le président du Conseil d'administration Yves Roland, la conjoncture économique liée à la crise ainsi que la concurrence des produits importés ont un effet négatif sur l'entreprise. Mais le plan de réduction de charges mis en place par la société a permis de renverser la tendance baissière qui avait affiché en 2005 une perte dans l'ordre de 1,9 milliard de Fcfa. Au terme de 2006, elle a enregistré plutôt un bénéfice de 1,067. Soit une progression de 3 milliards de Fcfa. Ainsi le dividende net par action devrait s'établir à 320 Fcfa. Ceci est encourageant et constitue un réel motif d'espoir. () Nous prenons à nouveau l'engagement d'?uvrer pour le développement harmonieux de Filtisac, s'est-il réjoui. Un message probablement désintéressé mais qui a emballé les actionnaires qui ont renouvelé leur confiance aux administrateurs et apporté leur caution à la nomination d'un nouveau président en la personne de Mahamoud Rajan. Mais avant ce quitus, le Directeur général Mahamadou Sylla s'est appesanti sur le bilan de l'activité au 31 Décembre 2006. Le volet économique a vu un renchérissement du coût des approvisionnements avec les hausses significatives du prix des matières synthétiques liées au cours du baril. Toutefois, Filtisac peut se targuer d'avoir une forte capacité d'emprunt pour financer sa relance. Une performance dans un contexte où certaines filières comme le jute ou le synthétique subissent des pertes de marchés liée à la mauvaise concurrence.



Lanciné Bakayoko

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