samedi 23 juin 2007 par Le Front

Le bureau exécutif du collectif des fédérations de syndicats de chauffeurs professionnels de Côte d'Ivoire (Cfscpci) et le syndicat national des exploitants employés et moniteurs d'auto-école de Côte d'Ivoire (Syneemaeci) a dénoncé vivement la gestion actuelle du secteur de transport, notamment le ticket unique et le nouveau permis de conduire. Dans un point de presse, hier à Adjamé (Agban-village), le président du Cfscpci M. Yacouba Diakité a réclamé le retour de la filière aux vrais acteurs à l'image de la gestion café-cacao où les producteurs sont les maîtres des commandes des structures. Le président Diakité a déclaré que si la gestion du secteur leur revient, ils sauront comment établir la réforme du permis de conduire et actualiser le ticket unique. Cette colère des machinistes est consécutive à la signature par le ministre Mabri Toikeusse Albert le 07 mai dernier portant institution du système de gestion et de pré-enregistrement des demandes et des fiches d'examen du permis de conduire. Le pré-enregistrement permet de constituer et de consolider une base de données confidentielles sur le permis de conduire. Cette base de données demeure la propriété exclusive du ministère des transports. Et les candidats aux examens doivent se présenter sur un site du concessionnaire Starten-ci pour effectuer les formalités de pré-enregistrement. Du ticket unique, M. Diakité a une fois de plus dénoncé la gestion calamiteuse du projet. Adama Touré, responsable de la coordination des gares, a abondé dans le même sens, tout en prévenant ces gestionnaires que l'heure des comptes était arrivée. Pour lui, la transparence commande désormais que les chauffeurs soient associés pleinement à ce qui leur appartient. Les chauffeurs et syndicats qui menaçaient de paralyser les locaux du département du ministre Mabri Toikeusse, vont devoir patienter. Le chef de l'Etat a décidé de les recevoir très bientôt. Cette oreille attentive a calmé les ardeurs des syndicats et chauffeurs qui s'en sont remis alors au chef de l'Etat comme dernier recours. Le secteur du transport terrestre est traversé par une crise de confiance. De nombreux dirigeants ont été aperçus effectuant des travaux immobiliers qui sont loin de provenir de leurs revenus. Toute chose qui a soulevé des suspicions et revers de ceux qui clament être grugés.



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