La 3ème édition du Festival international du dessin de presse et la bande dessinée dénommée ??Coco Bulles'' a ouvert difficilement ses portes hier matin au Palais de la culture. Retard considérable dans le lancement de la cérémonie d'ouverture, construction de stands inachevés ou en construction dans la salle Christian Lathier, le spectacle n'était pas loin d'une organisation d'amateurs. Et pourtant. Si vous trouvez des stands mal montés, soyez indulgents, s'est excusé tout confus Olivier Dabley, commissaire général de ce festival.
Lassane Zohoré, président de l'association Tâche d'encre a égrené les difficultés qui ont guidé le report à plusieurs reprises de cet événement. Nous avons le sentiment que nous dessinateurs avons le sentiment d'être des parents pauvres de la culture. Nous sommes oubliés de la reconnaissance de l'Etat, a déclaré Zohoré. A l'en croire, ??Coco Bulles'' se veut un forum d'échanges pour inculquer la culture de la bande dessinée et susciter également de nouveaux talents. Dédi Sery, sociologue a fait pour sa part une conférence inaugurale sur le thème : Bande dessinée et dessin satirique, trace des temps en quête d'équilibre. Pour lui l'utilité du 9ème art ne souffre d'aucun doute. Ecrire, dessiner c'est nier la mort , dira le sociologue. Le petit public lui s'est régalé avec ??Le farot des Tchatchallo'' (bande dessinée offerte par Côte d'Ivoire Telecom), le quotidien de cette famille qui découvre les délices du téléphone. Le rideau tombe sur le festival le dimanche 24 juin.
Signalons que cette édition a pour pays invité la Belgique. Et plusieurs dessinateurs venant d'autres cieux sont annoncés.
Coulibaly Brahima