vendredi 22 juin 2007 par Notre Voie

Le tableau d'indemnisation des victimes des déchets toxiques a été rendu public, hier, par le porte-parole de la présidence de la République, M. Gervais Coulibaly. L'on retiendra, pour l'essentiel, que les ayants droit des 16 victimes décédées percevront chacun la somme de 100 millions de francs CFA. Soit un montant total de 1,6 milliard FCFA. Quant à l'Etat et à ses démembrements, ils percevront un montant total de 68 milliards FCFA qui seront investis dans divers projets. Notamment la construction de centres hospitaliers universitaires et d'hôpitaux généraux dans certaines communes d'Abidjan. C'est au total la somme de 95 milliards de francs FCFA qui seront distribués, à compter de la semaine prochaine par le Trésor public ivoirien sur les 100 milliards FCFA promis par la multinationale Trafigura responsable du déversement des déchets toxiques dans le district d'Abidjan au mois d'août 2006. Les 5 milliards FCFA restants seront payés à l'Etat de Côte d'Ivoire à l'inauguration d'une usine de traitement des déchets ménagers qui sera construite dans le district d'Abidjan.
Le président Gbagbo avait menacé qu'il serait sans pitié pour quiconque détournerait l'argent versé par Trafigura.
A l'évidence, cet argent est resté intact. Augustin Kouyo
Désarmement des ex-rebelles. Les armes seront brûlées le 5 juillet
La mise à feu des armes à Bouaké aura finalement lieu le 5 juillet prochain et non plus le 30 juin, comme initialement prévu, ont révélé, hier, des sources bien introduites. La raison en est que de nombreux chefs d'Etat africains, et principalement le président sud-africain Thabo Mbeki, ont émis le v?u d'assister à l'événement. Le président Gbagbo a donc donné son accord pour que la date soit déplacée. Selon les mêmes sources, c'est à l'issue du sommet de l'Union africaine qui se tiendra à Accra les 2 et 3 juillet prochains que les chefs d'Etat qui en ont manifesté le désir se déporteront en Côte d'Ivoire. La mise à feu des armes des ex-rebelles marquera une étape importante dans le processus de normalisation en Côte d'Ivoire après plus de quatre années de guerre. Il s'agira, pour les Ivoiriens, de donner un signal fort, à la communauté internationale quant à leur réelle volonté d'aller résolument à la paix.


Augustin Kouyo

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