vendredi 22 juin 2007 par Fraternité Matin

La Libye a affirmé jeudi qu'un dénouement de l'affaire des cinq infirmières et du médecin bulgares condamnés à mort pourrait intervenir vendredi, une annonce aussitôt mise en doute par l'Union européenne et la Bulgarie. Un responsable de la Fondation Kadhafi pour le développement très impliqué dans les négociations entre l'UE et les familles des victimes, a indiqué qu'un règlement serait annoncé vendredi et devrait mettre fin à un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis plus de huit ans. Cette annonce devrait être faite simultanément à Tripoli et à Bruxelles où se tient vendredi un sommet de l'UE, selon une source libyenne s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Mais à Bruxelles, la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner a estimé qu'il n'y avait pas encore? de signes d'accord dans cette affaire. Interrogée à son arrivée au sommet européen sur l'existence de signes? d'un accord, elle a répondu: pas encore, mais nous y travaillons?. Le ministre bulgare des Affaires étrangères, Ivaïlo Kalfine, a lui aussi émis des doutes sur l'imminence d'une solution. Je n'attends pas de nouvelles (d'un éventuel compromis) demain (vendredi). Rien n'est venu de Bruxelles. De toute manière, cette affaire de sida ne sera pas terminée demain?, a souligné M. Kalfine à la radio bulgare.

AFP

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