vendredi 22 juin 2007 par Fraternité Matin

L'épisode de la guerre est terminé. Désormais, il faut qu'on parle d'amour. Quand on veut être Ivoirien, il y a une procédure à suivre. Ne fraudez pas . Tels sont les propos tenus par M. Youssouf Traoré, sous-préfet central de Divo, samedi dernier à la place de la paix. A l'occasion de la cérémonie d'ouverture des journées socio-culturelles organisées par l'Union des jeunes élèves burkinabè de Divo (UJEBD). Et d'ajouter qu'entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, il y a des similitudes même au niveau de la végétation. De plus, en Côte d'Ivoire indique, le sous-préfet, on parle de patriotes. Tandis qu'au Burkina Faso, on parle d'hommes intègres. Il a ensuite invité les deux jeunesses à demeurer unies et à entretenir la flamme de la dignité. L'UJEBD créée en 1999 regroupe, selon son président, Bazié Macaire, élève au Lycée moderne de Divo, 250 membres. Son objectif est de réunir tous les élèves burkinabés en vue de faciliter leur insertion dans les grandes écoles et universités après leur admission au baccalauréat d'une part, et d'autre part, de raffermir les liens de fraternité avec leurs frères ivoiriens. Bazié Macaire a soutenu que les burkinabès sont fiers de leur nationalité. Avant de condamner ceux d'entre eux qui passent par des moyens illégaux pour acquérir la nationalité ivoirienne.

Soumaïla Bakayoko
Correspondant régional

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