vendredi 22 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

International ivoirien évoluant chez les Olympiques, Akpa Akpro Jean Louis, 21 ans, est sociétaire de Toulouse Football Club . Cette année, au "mercato", il a été prêté au Stade Brestois, club avec lequel il a livré 15 matches. Pour la nouvelle saison qui débute sous peu, Akpa Akpro, 1,82m pour 69 kg retourne au bercail où l'attend la ligue des champions. Nous l'avons rencontré avant son départ hier pour la France après quelques jours de vacances à Abidjan. Quel commentaire pouvez-vous faire après trois sorties avec la sélection Olympique ?
Pour le premier match au Caire tout s'est bien passé. A Abidjan, j'ai fait une prestation normale mais avec la chaleur, je n'ai pas terminé le match parce que je n'ai pu être au top de ma forme. En Zambie, ça n'a pas marché à l'image d'ailleurs de toute l'équipe. Cela s'explique par le fait que nous sommes pour la plupart en fin de saison et malgré tous les efforts sur le plan moral, c'est difficile.
En Zambie, qu'est ce qui n'a véritablement pas marché au niveau de l'équipe ?
Vraiment c'est difficile à expliquer. La Zambie était-elle supérieure à vous ?
Sincèrement non. Mais c'est plutôt nous qui n'étions pas bons ce jour-là c'est tout. Comment voyez-vous la suite de la compétition ?
Nous devons prendre les matches les uns après les autres et jouer la victoire à fond si nous voulons nous qualifier. Vous avez passé quelques jours de vacances à Abidjan. Tout s'est-il bien passé ?
A Abidjan, on bouge beaucoup et c'est fatigant (rire). Bientôt ce sera la reprise des championnats européens, Akpa Akpro restera-il au Stade Brestois ou retournera-il à Toulouse ?
Pour l'instant je suis avec l'équipe de Toulouse, maintenant la suite va nous déterminer. Préférez-vous jouer avec Toulouse ?
Mais bien sûr, c'est mon club. Mais n'êtes-vous pas pas tenté d'aller jouer dans un autre club français ou dans un autre pays européen ?
Tout dépendra de ce que j'aurai comme proposition. Aujourd'hui il m'est difficile de me prononcer sur une quelconque destination.
Mais est-ce qu'il y a des clubs qui s'intéressent à vous ?
Bien sûr. Lesquels
Je ne peux dévoiler leurs noms maintenant. C'est mon agent qui gère ce dossier (rire). Votre équipe, Toulouse FC sera engagée la saison prochaine en ligue des champions. Comment voyez-vous ce challenge ?
Vous savez, ce ne sont pas tous les joueurs qui ont la chance de jouer cette compétition malgré le grand nombre d'années passées dans le football. Donc, vous comprenez que c'est un très bon challenge que je dois relever. En tout cas, si je fais partie de l'effectif, je serai très heureux de relever ce défi. Quels sont les rapports que vous avez avec vos entraîneurs ? Discutez-vous souvent avec eux quand ils ne vous classent pas ?
J'entretiens simplement avec eux des rapports de joueur à entraîneur. Mais je n'ai pas pour habitude de discuter avec eux quand ils ne me classent pas. Mais pourquoi ?
Parce qu'à Toulouse où on m'a formé, je suis consideré comme un jeune et comme cela fait longtemps que j'y suis, c'est ce qui me bloque. A Brest, je suis allé voir le coach parce que là-bas, j'ai un autre statut qui est différent de celui de Toulouse. Meilleur joueur africain de l'année 2006, Didier Drogba a remporté cette saison deux coupes en Angleterre avec son club. Cerise sur le gâteau, il est meilleur buteur du championnat. Actuellement, il fait partie des meilleurs joueurs au monde. Qu'est ce que cela vous dit ?
Ecoutez, c'est une très grande joie et une très grande fierté aussi bien pour moi que pour tous les Ivoiriens. Pour moi, Drogba est un symbole et un modèle. Cela prouve que les joueurs ivoiriens sont bons et qu'ils sont parmi les meilleurs au monde. C'est une avancée notable et c'est le début d'une aventure qui s'annonce bonne. Quel jugement portez-vous sur les Eléphants qui sont pratiquement qualifiés pour la phase finale de la CAN 2008 ?
Je pense que l'équipe a gagné en maturité. Les joueurs sont solidaires et évoluent dans un mouvement collectif contrairement au passé où on a constaté que chacun voulait se faire voir donc jouait en fonction de lui-même. Maintenant, les joueurs ont acquis l'expérience internationale et on sent la différence. Rêvez-vous de porter un jour le maillot de la sélection nationale A ?
Bien sûr et avec un grand plaisir. Mais pour y arriver, je dois bosser dur et faire une bonne saison avec Toulouse FC dans mon club. C'est à partir de là seulement que je peux intégrer la sélection A. Pour faire une bonne saison qu'est-ce qu-il vous faut ?
Il faut que je joue et que je me batte. Faire de bonnes prestations et marquer des buts. Ne pas baisser sans cesse les bras parce les places sont chères et la concurrence est très forte.

Entretien réalisé par
Adou Mel

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