vendredi 22 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Au lancement du Fonds d'entretien rural, le jeudi 21 juin 2007, le ministre de l'Economie et des Finances a fait des précisions sur la gestion de la filière café-cacao. Ce sont 9,8 milliards de Fcfa qui ont été remis au Comité d'examen et de suivi des projets de la filière café-cacao que préside Didier Gbogou, Pca de l'Arcc. Ce montant domicilié sur un compte séquestre de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Agence d'Abidjan) est issu des prélèvements de 12,50 Fcfa/Kg de café et de cacao institué par ledit comité, au titre de la campagne 2006-2007. Baptisé Fonds d'investissement rural, cet argent servira à améliorer les conditions de travail des paysans, à travers un aménagement des pistes villageoises, la réhabilitation des centres de santé, des écoles, la dotation des villages en adduction d'eau... Le ministre de l'Agriculture Gon Coulibaly a salué l'initiative, eu égard aux affectations. C'est pourquoi, il a dit qu'il y a un bon espoir pour l'amélioration des conditions de travail et de vie des paysans. Le ministre s'est dit convaincu que si les zones de production sont accessibles, le producteur sera rémunéré au meilleur prix. Le ministre des Infrastructures économiques, pour sa part, a soutenu que le Fonds d'investissement rural est le bienvenu. Patrick Achi a dit être engagé dans cette perspective, parce qu'il y a de la transparence dans la gestion des ressources générées par la filière agricole depuis la mise en place du comité d'examen et de suivi des projets de la filière café-cacao. Le Ministre Charles Koffi Diby a fait remarquer que la mise en place de ce comité n'a pas été facile, parce qu'il fallait convaincre les institutions de Bretton Woods dont la banque mondiale qui taxe cette gestion d'opacité. Pour rassurer tout le monde, l'argentier ivoirien a indiqué que ''notre pays est crédible et que rien n'est caché''. Allusion faite à la gestion de la manne financière générée par la filière agricole. A l'en croire, il y a la transparence dans la gestion. En ce sens que tous les prélèvements sont connus, la domiciliation des fonds est également connue, de même les affectations des fonds. En clair, pour le ministre, les réformes de la filière, constituent un processus. Elles doivent se poursuivre. Et c'est le fruit de ces réformes qui a permis la création de Fonds d'investissement rural dont les premiers bénéficiaires sont les paysans.

Honoré Kouassi

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