jeudi 21 juin 2007 par Fraternité Matin

Le 20 juin, depuis l'an 2000, est célébré dans le monde entier comme étant la journée des réfugiés. Et la Côte d'Ivoire, terre d'hospitalité participe à cette célébration avec sur son sol pas moins de 35 mille réfugiés. Les festivités marquant la 7ème édition ont eu lieu, hier, au Palais de la Culture de Treichville en présence de plusieurs personnalités dont SEM Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères et M. Saber Azam, représentant résident du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en Côte d'Ivoire. D'emblée, M. Saber a salué la Côte d'Ivoire pour son accueil et souhaité attirer l'attention, par la même occasion, sur les besoins urgents des 10 millions de réfugiés à travers le monde. Le thème de cette édition est l'intégration locale. Il vient à propos, a souligné SEM. Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères. Car, le 30 juin prochain, prend fin le programme de retour volontaire des réfugiés dans leur pays, et la Côte d'Ivoire relèvera le défi de l'intégration locale, a-t-il déclaré. Marquant ainsi l'engagement de l'Etat pour les réfugiés qu'il accueille sur le sol ivoirien par vagues successives depuis 1990. Le ministre reconnaît que c'est un processus complexe et qui devra être conduit graduellement en tenant compte de trois aspects que sont le juridique, l'économique et le social. Cela se traduira également, selon lui, après avoir défini les modalités de son exécution avec l'UNHCR, par des actions conjointes pour le renforcement des capacités des personnels devant conduire et mener à bien ce programme. Par ses mots rassurants et prometteurs, le ministre des Affaires étrangères réitérait ainsi l'engagement de la Côte d'Ivoire pour les réfugiés. Et pour cause, M. Jean Benjamin Ngoloté, porte-parole des réfugiés avait souligné, quelques instants auparavant, les maux auxquels ils sont confrontés. Lesquels se sont accrus depuis la crise ivoirienne, et plus particulièrement depuis 2006 où ils ne bénéficient plus d'assistance. Tous les maires du district d'Abidjan ont été distingués pour avoir traduit en acte le traditionnel Akwaba ivoirien en accueillant dans leur commune ces personnes qui ont tout perdu.

Jean-Rock K-Kirine

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