Les clients ne se bousculent pas pour Kalou Bonaventure. Le joueur, l'un des tout premiers à se mettre sur le marché des transferts, attend toujours preneur. Annoncé en Angleterre, puis dans plusieurs clubs de Ligue 1 en France, notamment à Lens, puis à Toulouse, Kalou n'a encore rien vu venir de concret. Gervais Martel, le président du Racing club de Lens, s'est opposé à sa venue dans son club. Guy Roux, le nouvel entraîneur lensois, voulait reconstituer son duo d'attaquants ivoiriens Akalé-Kalou d'il y a trois ans à Auxerre. Le président Martel a donné son accord pour Akalé mais pas pour Kalou. Après Lens, Olivier Sadran, le patron du Toulouse Football club (TFC), vient de recaler Kalou. En clair, l'ancien métronome de l'AJ Auxerre ne fait plus recette. Mais le joueur qui passe des moments agréables avec son épouse à Abidjan n'est pas inquiet. C'est cela aussi la loi du marché des transferts. Il y a le désir du joueur, mais il y a surtout plusieurs paramètres qui entrent en ligne de compte. C'est vrai qu'ils (PSG) essayent de faire monter les enchères, mais moi, je suis là, serein , explique le joueur international ivoirien. Avant de préciser : J'ai souhaité partir, mais il n'y a pas urgence. J'ai encore deux ans de contrat avec le PSG donc je suis parisien jusqu'à nouvel ordre. Kalou n'a pas officiellement tiré un trait sur l'équipe nationale. J'aime bien cette équipe des Eléphants que je soutiens de près ou de loin. Parce que je suis Ivoirien et cette équipe joue bien au football. Mais surtout parce que j'y compte des amis et des frères. Mais pour le moment, ma priorité, c'est de retrouver ma place de titulaire en club et le reste suivra. C'est toujours un réel plaisir pour moi de jouer pour la sélection nationale , poursuit le joueur qui a recommandé son maillot flanqué du numéro 8 à son jeune frère, Salomon Kalou, en équipe nationale.
Paul Bagnini