lundi 18 juin 2007 par Fraternité Matin

Sous la responsabilité directe de son commandant, le colonel-major Guiai Bi Poin Georges, le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS), par l'entremise du chef des opérations, le commissaire Robé Gogo Joachin, renforce ses acquis et ses méthodes de travail. Il s'agit des séances de recyclage qui ont commencé depuis le jeudi 14 juin au siège de l'unité, à Cocody, à l'intention des agents du terrain. Et c'est à tour de rôle que chacun des cinq secteurs reçoit la formation faite exclusivement d'exposés, d'informations et d'échanges sur le renforcement des missions classiques. Pour ne pas dévoiler les points névralgiques du système, désormais renforcé par la lutte contre la criminalité et l'insécurité d'une façon générale du CeCOS, retenons que les zones de compétence de chaque secteur s'élargissent. A titre d'exemple, la désignation dans le secteur 5 de Koumassi, de sept zones de responsabilité. La planification des patrouilles pédestres ou motorisées touche désormais tous les coins et recoins du secteur. Les instructions reçues invitent particulièrement les agents du CeCOS en patrouille dans les quartiers à plus de rapprochement avec la population riveraine. Ceci, pour non seulement dissiper la crainte et l'esprit de méfiance qui animeraient à tort ou à raison certaines personnes vis-à-vis du CeCOS et des forces de l'ordre d'une façon générale. A ce propos, le commissaire, aux éléments du secteur 5 qu'il avait en face de lui le jeudi, leur a notamment enseigné : "A la différence des autres unités et services des FDS, le CeCOS explore et cherche ses informations en allant sur le terrain. C'est pourquoi, vous agents d'exécution et du terrain, vous devrez faire l'effort d'avoir de bons rapports avec les populations. Par votre présence, vous devrez rassurer la population plutôt que de la terroriser. La réussite de vos missions dépendra en grande partie de la franche collaboration que vous devrez avoir avec la population. "Le commissaire Robé recommande par conséquent à ses collaborateurs de communiquer et d'échanger leurs numéros de téléphone avec des personnes cibles dans leurs secteurs respectifs. Le recyclage a aussi et surtout porté sur les échanges directs entre le formateur Robé qui avait à ses côtés les chefs des secteurs, et les agents, notamment sur les préoccupations de ces derniers quant aux difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leurs missions.

Landry Kohon

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