vendredi 15 juin 2007 par Le Patriote

Mesdames et messieurs de la presse, chers frères et chères s?urs, je suis surpris par une telle affluence parce que ce que j'ai à vous dire en fait est un évènement, mais je ne pense pas que ce soit un évènement de porté spécial. Je vous remercie d'être là. Je viens de terminer un processus. J'ai donc pris la décision de quitter le RDR. Je quitte le RDR, il ne s'agit pas d'une rupture brutale. Il s'agit d'une séparation fraternelle. L'adage dit qu'il faut savoir se quitter pour mieux se retrouver. N'est-ce pas ? C'est de cela qu'il s'agit. Parce qu'à la vérité au RDR, nous avons mené un combat, ce combat n'est pas terminé. Et il est hors de question d'abandonner le combat en cours de route. Prendre quelques reculs après moult concertations, prendre quelques reculs, c'est la meilleure façon de poursuivre le combat avec tous ceux qui nous rejoint avec ceux qui ont commencé le combat pour la quête des objectifs que nous poursuivons au départ. Donc, vous voyez que c'est un évènement qui ne devrait pas avoir une action particulière. Dans les idéaux, je demeure dans l'élan de la lutte, je demeure au centre du combat, je demeurerai certainement sur la ligne de front tant que mes forces me le permettront. Voilà de quoi il s'agit. J'ai terminé de longues négociations hier soir. Il y a tellement des choses à faire et moi-même, j'ai décidé d'aller me reposer quelque peu. Ce qui fait que je n'avais pas prévu une rencontre vraiment avec la presse, mais puisque votre présence ici me l'impose je vous remercie d'être là et très prochainement certainement nous aurons à échanger plus avant. Pour l'heure voilà ce que je souhaitais vous dire. Le RDR, à ce moment précis, j'ai une pensée très profonde pour les militants de ce parti particulièrement pour les victimes, les familles des victimes, spécialement aussi pour tous les anonymes qui ont été à la lutte, qui ont été de tous les combats et qui maintiennent cette ferveur en faveur de, je rappelle, un peu plus de justice, un peu plus de liberté, un peu plus de démocratie. S'il y a deux ou trois questions. Je veux bien répondre même si ce n'est pas une conférence de presse.

K.I. : Ma question c'est, vous partez où ?
Z.F. : Chez moi. Vous voulez dire dans quel parti politique ? Je prendrai le temps de la réflexion. Au moment venu vous serez avisé.

Q : Avec qui vous partez et quelles sont les raisons qui vous ont poussé à partir ?
Z.F. : Je ne pars avec personne. J'ai décidé souverainement et personnellement de partir. Je n'ai pas de contestation avec qui que ce soit pour faire un mouvement quelconque. Les raisons profondes, il n'y a pas cinquante mille (50 000) raisons. Il y a une seule. C'est la rupture quelque part de la confiance entre moi-même et la direction du RDR.

Recueillis par Ferdinand YAO

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