Deux jeunes garçons de Marcory et Adjamé se sont réunis pour bouter un concept, nouveau sous nos cieux. Il s'agit de la danse de la voiture. Une façon pour Sanogo Lassina (Las Mahou) et Koné Aboudramane (Abou Adidas) d'une vingtaine d'années chacun, de mettre fin aux nombreux accidents sur nos routes. La danse de la voiture vient donc dire non aux faussaires et à la manipulation. Vous faites quel genre de musique ?
Le coupé decalé. Depuis un mois. On a un nouveau concept qu'on a nommé la danse de la voiture. Parce qu'à Abidjan, il y a eu plusieurs concepts. Danse de la moto, Konami et nous nous avons voulu travailler dans notre domaine. Las Mahou est revendeur de voitures à Marcory, sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing. Et Abou Adidas est ancien footballeur.
Comment ça se danse ?
On exécute cette danse avec les gestes de conduite. Et tous ces gestes se font avec les mains. Mais notons que pour danser "La danse de la voiture" il faut les vrais permis. Ce ne sont pas des permis de 25.000francs Cfa, mais les vrais autorisés par la loi. Il ne faut pas avoir les permis Yao-ci (les faux). Vous êtes à votre premier album ?
Nous avons un single "La danse de la voiture" qui est en ce moment écoutée dans tous les endroits chauds de la capitale. C'est du coupé décalé à la sauce strictement ambiance. On était à notre premier spectacle le samedi 09 au stade Félix Houphouet Boigny, lors de la fête à Drogba Didier. Comment vous est venue l'idée de faire de la musique ?
En fait l'idée est venue de Lasso. On est rentré en studio avec nos propres moyens pour faire ce single. On veut donc remercier M. Nestor, le président des vendeurs de voitures de Côte d'Ivoire, N'cholah Rachidi, Ahmed Bakayoko, Kenzo, Malick Toé, Ladji Timité et Ali Mounah ; toutes ces personnes nous ont aidés pour faire ce single. Mais, dans le même temps nous demandons à toutes les bonnes volontés dans le milieu du showbiz de nous venir en aide, pour valoriser ce nouveau mouvement.
Jocelyne Ballot