vendredi 15 juin 2007 par Autre presse

Hamadoun Touré : Bonjour Mesdames et messieurs. Au titre des annonces, il y a la visite d'une délégation du conseil de sécurité les 18 et 19 juin à Abidjan. L'arrivée est prévue à 17 heures à l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan. Le lendemain, une audience est prévue avec le Président de la République, Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro. Un déjeuner sera offert à la délégation par le gouvernement et une conférence de presse clôturera la visite.

Au titre des activités du chef de la mission par intérim de l'ONUCI, M. Abou Moussa est à Abuja au Nigéria pour assister à la session ministérielle du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) La réunion sera suivie du sommet de la CEDEAO et va examiner l'évolution du processus de paix en Côte d'Ivoire, entre autres sujets.

Avant de terminer, je voudrais vous annoncer que nous poursuivons le séminaire sur la gestion de l'information en période électorale, les 15 et 16 juin à Bouaké. Certains d'entre vous ont participé au séminaire d'Abidjan qui s'est tenu du 11 au 13 juin. L'objectif est de donner aux journalistes les outils appropriés pour assurer une couverture professionnelle de l'une des périodes les plus sensibles dans la vie d'une nation, c'est-à-dire les élections. Cette période est encore plus sensible lorsque le pays sort d'une crise.

Hier à Abobo, nous avons poursuivi notre caravane des écoles, pour sensibiliser les élèves et parfois les professeurs à l'éducation à la culture de la paix. Le clou de cette campagne aura lieu le 27 juin au Palais de la culture de Treichville. Il s'agira d'une cérémonie de restitution où nous allons regrouper toutes les écoles qui ont participé à la campagne, où nous allons instituer ce que nous avons appelé les étoiles de la paix et voir comment assurer leur participation au retour de la paix dans le pays.

Nous avons un invite, que vous connaissez, vous l'avez souvent vu ici. Il s'agit de Jean-Luc Stalon, Chef de notre Section du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR). Les problèmes qu'il va évoquer sont au c?ur de l'actualité : vous avez entendu parler et suivi le début du démantèlement des milices, vous êtes au courant de la nécessité de commencer le DDR, c'est de tout cela qu'il va vous parler.

Jean-Luc Stalon (Chef Division DDR): Mesdames et messieurs, je voudrais vous entretenir sur les questions du désarmement et démantèlement des milices et éventuellement répondre à vos questions. Depuis le 19 mai 2007, une cérémonie symbolique très importante s'est tenue à Guiglo. Il s'agissait d'une cérémonie de remise des armes par les groupes d'auto-défense du grand ouest au Président de la République. Cette cérémonie a donc marqué pour nous, la reprise du DDM à l'ouest du pays. Je dis bien la reprise parce que vous le savez, l'année dernière, deux semaines d'opérations avaient eu lieu, organisées par le Programme national DDR (Pnddr). A cette cérémonie, des messages importants avaient été envoyés aux populations du grand ouest et aussi à toute la nation. Le Président de la République notamment a demandé à ce qu'une période de un mois soit octroyée aux gens qui, le 19 mai, n'ont pas eu l'opportunité ou l'occasion de remettre les armes, en leur possession. Egalement, lors de cette cérémonie, symboliquement, le Chef de l'Etat a remis les armes à l'ONUCI pour marquer la nécessité de rester dans le cadre de l'Accord de Ouagadougou car, comme vous le savez, il est indiqué au chapitre 3 que les forces impartiales supervisent cette opération. Et enfin, un message très important a été lancé pour dire qu'après une certaine période, ceux qui n'auraient pas rendu les armes, alors se retrouveront dans une situation illégale et qu'il appartiendra aux Forces de Défense et de Sécurité de rétablir la sécurité à l'ouest. Voilà donc les faits. Depuis lors, nous avons eu une série de réunions avec le Centre de Commandement Intégré (CCI) qui est mandaté pour conduire l'opération du DDM et du DDR, et nous avons eu aussi plusieurs réunions avec l'Etat-major des FDS et avec les services de la primature qui, eux également, ont un rôle à jouer notamment dans le financement du programme, de la coordination etc. Ces réunions ont abouti à ce que le CCI et nous-mêmes allions trois jours à l'ouest. Nous avons visité les localités de Duékoué, Guiglo, et Bloléquin et parlé avec un certain nombre d'interlocuteurs notamment des autorités préfectorales et des représentants de groupes d'auto-défense qui étaient présents. Et je puis vous dire que très prochainement, cette opération qui a commencé le 19 va continuer, elle va être consolidée et lorsqu'on parle de consolidation, cela veut dire que nous allons le faire selon les procédures et les modalités qu'il faut appliquer pour ce genre de processus de manière à rendre l'opération crédible et transparente. Nous envisageons de mettre en place quatre points de désarmement: à Duékoué, Guiglo, Bloléquin et Touleupleu. Nous serons présents aux côtés du CCI pour dérouler à la fois les opérations de désarmement et de démobilisation . Notre rôle étant un rôle de supervision pour assurer que les choses se fassent selon les modalités claires pour assurer une crédibilité et une transparence à cette opération. Je vous remercie.

HT: Vous avez entendu la présentation de M. Stalon. Si vous avez des questions sur ce point, mais également sur les points que je vous ai annoncés, vous pouvez les poser.

Deless Goué (Le front): J'ai deux questions. La première s'adresse à vous et la seconde à M. Stalon. Concernant l'arrivée le 18 juin du conseil de sécurité que vous aviez annoncée, je voudrais savoir si vous avez le contenu, avez-vous une idée approximative de leur ordre de mission à Abidjan?

HT : Je ne peux pas parler au nom du Conseil de sécurité car je ne suis pas son porte-parole. Mais il est permis de penser qu'il s'agira de venir voir les autorités ivoiriennes pour déterminer le rôle futur de l'ONUCI dans l'accompagnement de la mise en ?uvre de l'Accord de Ouagadougou. On peut également penser que le conseil va encourager les parties ivoiriennes à continuer dans cette voie, après s'être appropriées le processus de paix par la signature de l'Accord du4 mars 2007

D.G : La deuxième question est pour M. Stalon. Vous aviez dit tout à l'heure que vous alliez consolider l'opération selon les procédures et les modalités. Je voudrais que vous nous expliquiez ces procédures et ces modalités. Deuxième préoccupation, depuis le 19 mai, les armes qui ont été remises symboliquement au chef de l'Etat et qui ont ensuite été remises à l'ONUCI, quand vous les avez identifiées, quel est le ratio à ce jour ? Pouvez-vous nous donner une idée approximative de ce qui a été fait de ces armes jusqu'à ce jour avant que vous ne poursuiviez l'opération ?

J-L S : Merci de me donner l'opportunité de détailler davantage les procédures, parce que je pense que c'est effectivement important que les gens sachent comment l'opération va se dérouler. J'ai dit tout à l'heure qu'il y avait quatre points et j'ai cité les localités où il y avait ces quatre points. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a aura des points de désarmement. Cela veut dire que les personnes qui vont se présenter avec des armes vont être accueillies sur ces points là, on va les enregistrer en tant qu'individus. On prendra un certain nombre d'informations qui sont des informations classiques, et ensuite on va prendre l'arme ou les armes qui seront ensuite stockées : les armes d'un côté, les munitions de l'autre. Ce sont donc des modalités classiques, pratiques, inhérentes à tout processus de désarmement. Et lorsqu'on aura fini avec le désarmement, le même jour, le même combattant, qui devient maintenant ex combattant, puisqu'il est désarmé, passe à côté. Il va à un autre point qui est celui de la démobilisation où on prend son profil, et un certain nombre d'informations qui vont faciliter sa réinsertion dans la vie sociale et économique. Il y a donc ces deux activités qui seront menées pratiquement l'une après l'autre, chaque fois que les gens vont se présenter avec des armes. Je précise que les armes et les munitions restent sous contrôle de forces impartiales. Nous mettons en place un certain nombre de précautions pour la conservation de ces armes là. S'il s'agit par exemple de munitions dangereuses ou des explosifs, ils ne sont pas stockés aux mêmes endroits. On les emporte un peu plus loin, enfin il y a tout une procédure standard qui permet de conserver les armes dans de bonnes conditions.

En ce qui concerne les armes qui ont été remises à l'ONUCI le 19 mai, nous avons fait le point. Dans toute la transparence, les armes ont été enregistrées, stockées, les munitions également et nous avons fait le point aux services de l'Etat concernés pour leur dire ce que nous avions en notre possession.

Je voudrais apporter une petite précision et c'est ma collègue qui me faisait remarquer cela. J'ai dit tout à l'heure que l'opération allait reprendre. Il faut plutôt préciser qu'elle devrait reprendre. C'est une précision de forme, mais qui a son importance. Comme je l'avais dit tout à l'heure, nous avions eu une série de réunions ; tout indique que nous allons pouvoir reprendre et consolider l'opération selon les modalités que j'ai décrites, et bien évidemment c'est la décision du gouvernement, c'est la décision des instances nationales compétentes en la matière de préciser le moment exact où cette opération va reprendre sous la supervision des forces impartiales.

David Youant (AFP) : Je voudrais savoir s'il était possible d'avoir les détails du point des armes que vous avez collectées et reçues; le point numérique et l'état des armes que vous avez reçues.

J-L S : .Ce dont je peux vous assurer, c'est que tout ce qui a été remis à l'ONUCI a été correctement enregistré et correctement stocké. Voila ce que je peux vous dire à ce stade. Nous avons fait le point aux instances nationales, aux services de l'Etat qui sont directement concernés par cette question. Donc il y a la transparence et elle est totale entre l'ONUCI et le gouvernement en matière de reporting sur ce qui s'est passé le 19 mai.

Paulin Zobo (Fraternité Matin) : Je reviens sur la question précédente. En parlant du point numérique, je voudrais savoir si un chiffre a été annoncé officiellement. On voudrait savoir s'il n' ya pas eu de déperdition sur les 1017 armes. Est-ce exactement les 1017 armes qui ont été remises par rapport aux chiffres indiqués officiellement ? Par rapport à la date de la reprise probable, après la visite de trois jours à l'ouest, il y a quand même eu des conclusions. On voudrait être situé par rapport à la réunion de synthèse qui a été faite avec les différentes parties concernées, les partenaires. Peut-on avoir le point de cette réunion et savoir si des décisions ont été arrêtées concernant la possibilité de la reprise ? Le troisième point concerne ce que l'on pourrait appeler un acharnement sur le problème du démantèlement des milices . Une telle opération avait été lancée par le Pnddr, ensuite il y a eu la visite du chef de l'Etat. Une autre action, la troisième donc, aura lieu, même c'est une reprise. On voudrait savoir s'il n'y aura pas encore d'interruption quand elle sera lancée et que l'on dise encore que toutes les armes n'ont pas encore été collectées. On se souvient que le Pnddr avait suspendu l'opération parce qu'on avait appris qu'il n'y avait pas grand-chose sur le terrain. Avec la visite du président, nous avons eu quelques armes. Est-ce qu'après la troisième opération, on ne va pas encore soupçonner les gens de cacher des armes ? L'opération sera-elle définitive après ce passage ? je vous remercie.

J-L S : Vous voyez, c'est pour cette raison que je voulais éviter tout à l'heure de parler de chiffres parce que vous interprétez déjà avec une éventuelle déperdition et autres. Non nous ne nous situons pas dans ce cadre là ! Le 19 mai, il y a eu une opération symbolique, des armes ont été remises au chef de l'Etat. Et il a été décidé à ce moment là que les armes seront par la suite transférées à l'ONUCI selon les modalités de l'Accord de Ouagadougou. Je peux vous assurer que cela a été fait. Un certain nombre d'armes ont été transmises aux forces impartiales. Mais je ne veux pas qu'on rentre dans des considérations de déperdition. C'est pour cette raison qu'il est important maintenant, pendant la période qui nous a été octroyée, de consolider le processus, de le rendre crédible et transparent selon des modalités claires que je vous ai expliquées tout à l'heure. Le 19 mai, il y a eu une quantité d'armes qui a été rendue en bloc, mais il n'y a pas eu des individus qui ont été enregistrés par rapport à ces armes là. Il n'y a pas eu un processus, cela a été une cérémonie symbolique. Il faut reconnaitre que cette cérémonie a son importance, parce qu'elle a marqué véritablement la reprise du désarmement et du démantèlement des groupes d'auto défense à l'ouest. Nous nous réjouissons de la tenue de cette cérémonie symbolique mais il est nécessaire, en tout cas pour nous Nations unies, que l'on consolide cela avec un processus systématique, avec des procédures claires que j'ai évoquées tout à l'heure. C'est la première partie de la réponse. Bien entendu, si nous avions eu toutes ces réunions et si nous sommes allés à l'ouest, on a quand même une petite idée de quand les choses vont reprendre. Ce que je puis vous dire, c'est qu'à la dernière réunion qui a eu lieu à l'Etat-major des FDS, et dont la presse a fait écho, il a été décidé que tout prochainement, dans les jours qui viennent, ce n'est pas à moi de l'annoncer parce que ce n'est pas moi qui détiens la dernière décision, mais en tout cas la volonté existe de réunir dans les tout prochains jours les cadres politiques, les autorités locales de la région du grand ouest et les représentants de ces groupes d'auto défense pour leur indiquer de façon claire et précise, la reprise, comme je l'ai dit tout à l'heure, de l'opération consolidée. Cette réunion, une fois qu'elle aura lieu, j'ose espérer qu'une date de reprise des opérations sera communiquée. Mais en tout cas, nous y travaillons, il y a la bonne volonté de tout le monde, il n'y a pas de gros blocages, la seule chose, c'est qu'il faut réunir tout le monde afin qu'on y retourne, qu'on y aille de façon concertée, coordonnée avec une approche qui permet d'obtenir le meilleur résultat possible. Vous avez raison de dire à quel moment ça va s'arrêter. Nous pensons qu'avec la reprise de cette opération, si elle se déroule selon les modalités prévues, et dans les meilleures conditions, il n'y aura pas de raison de ne pas pouvoir dire qu'en ce qui concerne l'ouest, le désarmement et le démantèlement a effectivement eu lieu. Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, il faut que les choses se fassent selon des procédures claires, qu'on suive des standards qui existent, que les Nations unies ont développés, de manière à ce que nous puissions, nous qui supervisons l'opération, dire que cela a été fait et cela a été accompli. Mais je répète encore une fois que jusqu'à présent, nous ne voyons pas d'obstacle majeur à ce que les choses se fassent ainsi. Il y a une bonne volonté du gouvernement, il y a une bonne volonté de toutes les parties d'aller de l'avant.

D. Y (AFP): Après la réunion du CPC à Yamoussoukro le mardi, il y a une polémique déjà dans la presse au sujet du maintien de [Gerard] Stoudman[Haut Représentant pour les Elections]. Je voudrais savoir si l'ONUCI peut faire une clarification à ce sujet et en même temps se prononcer sur la succession de Monsieur Schori.

H. T : Je vais commencer par la dernière question qui regarde directement l'ONUCI. Je n'ai pas d'information sur le nouveau Représentant spécial, si c'est ça votre question. Quant au Haut Représentant pour les Elections, je ne puis parler au nom du HRE. Je ne vois pas objet à polémique. Si c'est j'ai bien lu le communiqué du CPC, il s'agira pour le facilitateur, de saisir l'ONU pour demander le maintien, en l'état, du poste du Haut Représentant pour les Elections. Cela s'est passé avant-hier. Il faut d'abord attendre que la facilitateur saisisse le Conseil de Sécurité, et attendre la réponse du Conseil de Sécurité sur ce plan. Je sais qu'il y a plusieurs réflexions en cours, pas une seule réflexion, mais plusieurs, pour faire en sorte que la certification se passe dans les meilleures conditions possibles .Parce qu'il s'agit de la crédibilité des élections, il s'agit également de l'avenir du pays. S'il y a des élections qui sont contestées ou qui ne répondent pas aux normes internationales, il risque d'y avoir des problèmes. C'est ce qui nous semble important, mais attendons que le facilitateur saisisse les instances compétentes de l'ONU.

Paulin Zobo(Fraternité Matin) : Je reviens sur un point qui concerne la zone de confiance. Les forces impartiales, principalement l'ONUCI, devait installer 7 postes d'observation.. On voudrait avoir une idée de l'état d'évolution. Ma deuxième question, a trait à la visite de la délégation de l'ONU. Cela veut-il dire que celle qui est passée ici précédemment n'a pas donné satisfaction au Secrétaire général de l'ONU, au point qu'il juge utile d'envoyer une autre mission ici ? Parce qu'une mission est déjà venue et a fait un rapport. Quelle est la suite réservée à ce rapport ?

H T :. Je voudrais juste dire, vous le savez, le Conseil de sécurité, c'est le patron de tout le monde au Nations Unies. Le Conseil de sécurité n'est pas dépêché par le Secrétaire général des Nations unies, c'est le Conseil de sécurité qui propose la nomination du Secrétaire générale à l'Assemblée Générale. Donc le Conseil de Sécurité est l'organe suprême des Nations unies, or la mission qui était venue ici, était une mission, j'allais dire, de hauts fonctionnaires. C?est le secrétariat qui a dépêché le sous secrétaire général chargé des opérations de maintien de la Paix, M Hedi Annabi. Concernant la prochaine visite, ce sont les états membres qui dépêchent une délégation comprenant tous les états membres du Conseil, c'est à dire 15, pour venir s'enquérir de la situation sur le terrain. Vous savez que le rapport du Secrétaire général a été présenté devant le conseil, et le conseil veut venir voir de lui-même la situation sur le terrain, mais surtout les modalités pratiques d'appui par l'ONU, c'est à dire par l'ONUCI, de la mise en ?uvre de l'accord de Ouagadougou. Donc, il n y a pas de contradiction, au contraire, on peut parler de complémentarité. Parce que les résolutions, comme vous le savez, sont votées par le Conseil de sécurité, et c'est certainement pour cette raison, que le Conseil se déplace ici. C'est une tournée africaine. Je vous ai parlé de l'étape ivoirienne, parce que c'est elle qui vous intéresse. Il y a l'Ethiopie, le Soudan, la Côte d'ivoire et le Ghana parmi les pays à visiter. C'est un périple africain. Il faut peut être le situer dans ce contexte. Moi je dirais plutôt que cela marque le grand intérêt que les Nations Unies et la Communauté internationale dans son ensemble ont pour la Côte d'ivoire. C'est comme cela que je verrais plutôt la visite.

Colonel Mustapha DAFIR (Porte-parole militaire) : Mesdames et messieurs bonjour. Concernant la zone de confiance, comme vous le savez, le général de la force, l'avait déjà annoncé comme étant une procédure lourde et qui demande beaucoup de moyens et qui a besoin de temps. C'est une opération qui est progressive. Dès le moment que les forces ivoiriennes sont en mesures de prendre en charge cette mission qui leur est dévolu, dès maintenant, nous libérons les postes. A cet effet, déjà l'ouest est complètement terminé. Le reste suit la progression normale et nous sommes confiants qu'ils vont pouvoir remplir la mission qui leur est dévolu les prochaines semaines. Merci

H T : Combien de postes ont été installés mon colonel ?

Colonel Dafir : Il y a déjà 03 postes qui sont déjà installés, 02 à l'ouest et celui de N'gatta Dolikro

H T : Merci mesdames et messieurs et n'oubliez pas la visite du Conseil de Sécurité et prenez vos dispositions vous-même pour la couverture à l'aéroport.

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